Les Chroniques de Valentin

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mars 2006

Red carrots and blue apples

Dehors dans la neige y'a mes fruits et légumes préférés. Y'a les carottes rouges, les concombres blancs et les pommes bleues. Ca me réjouit tout le temps de les voir baigner dans ce lit de poudre brillante. Ils sont heureux et souriants comme lors des éclipses de soleil. Ils sont variés mais pas avariés. Alors ils chuchotent des mots doux à l'oreille de la terre. Ca bruisse de légèretés, comme la brume du matin qui dépose sur les feuilles de ces beaux animaux un peu d'eau fraîche et pure. Ya pomme bleue qui dit que la neige c'est rien qu'un énorme nuage de brume du matin qui (...)

A song to say goodbye

You are one of god's mistakes. You crying, tragic waste of skin. I'm well aware of how it aches. And you still won't let me in. Now I'm breaking down your door, to try and save your swollen face. Though I don't like you anymore you lying, trying waste of space. My oh my. A song to say goodbye, A song to say goodbye, A song to say, Before our innocence was lost you were always one of those blessed with lucky 7s, and the voice that made me cry. My oh my. You were mother nature's son. Someone to whom I could relate. You're needle and your damage done, remains a sordid twist of fate, now I'm (...)

Non coupable

Je devrais probablement me sentir coupable. Ou en tout cas c'est ce qu'elle voudrait. Mais coupable de quoi ? D'avoir été sincère ? Que pour moi tout ça c'est trop, beaucoup trop ? Que j'ai écouté mes ami-e-s et mes amoureuses, et au fond rien que moi-même en constatant que depuis le début je dépéris à vue d'oeil. Que j'ai pas besoin de ça, pas en ce moment, et même jamais. Que je l'ai déjà vécu. Que je sais ce que c'est. Mais qu'encore une fois je me suis laissé entraîner. Parce que je l'aime. Mais le problème c'est que j'ai toujours du mal à revenir à la réalité, à (...)

L'arbre flanche

L'arbre flanche, comme une future planche Sa sève est de glace Et son corps se pétrifie C'est la mort qui menace La joie de dix décennies Le tourbillon passe Il faut que vive l'industrie... Et que pense-tu de ces marées noires De ces immatures Qui ne pensent qu'à boire Qui déversent dans la mer Comme ils versent dans leurs verres Un poison qui Rature Les lignes de la mer Les mythes d'une nature Qui bientôt partent en guerre... Et à grands coups de scie égoïste Et à grands coups de scie égoïste ! Delgarma, L'arbre flanche, licence Creative Commons By-Sa (Télécharger) (...)

On dit que l'art est mort / Mais s'il ne l'est pas encore / Il faut le tuer

On dit que l'art est mort mais s'il ne l'est pas encore il faut le tuer les choses seront plus claires et on saura ce qu'il nous reste a faire On dit que l'art est mort mais s'il ne l'est pas encore il faut le tuer les choses seront plus claires on saura mieux à qui on a affaire La presse recense plusieurs millions d'intentions de vote ça prouve que certains ont encore des intentions dommage que ce soir pour voter qu'ils s'en défont heureusement Skyrock veille à la liberté d'expression je rejoins le club des dégoûtés donne du fil à retordre a l'AFP pour les sondages signe "blasé" (...)

Pffff

C'est pas la journée ou je me sens le mieux. Entre mes idées que je suis incapable de réaliser, ceux qui me traitent de débile, de paumé et le pote de mon amoureuse qui me traite de gros con je me sens vachement bien considéré... Encore une soirée déprime à l'horizon... (...)

Cellule de crise

Je suis la cellule de crise, un peu grise, qui parfois s'électrise... Tu m'excuseras mais j'ai besoin de l'écrire, peut-être que toi tu préféreras ne pas le lire, mais j'ai besoin de l'écrire. Un besoin du genre viscéral, pour me calmer, pour me poser un peu et prendre quelques centimètres de recul. Ce qui devait arriver est arrivé. Je m'y attendais, mais pas ce soir. Et c'était pas vraiment le bon moment pour moi mais on choisit rarement le moment. Donc c'est arrivé, tu as fait ce que tu ne voulais pas faire. OK. Bon alors. On va partir de ma réaction. De pourquoi j'ai mal (...)

Lost in translation

I've nothing left to do Life seems so empty too I just want somebody To comfort me... Je passe mes journées à pleurer pour ... Je regarde ses photos et je pleure. Je sais que je dois la laisser. Que je ne dois plus la voir. Pour qu'elle aille mieux. Mais je regrette. Mais je sais que je dois m'y tenir. Mais c'est trop dur. Alors je pleure. Et elle me manque tellement, tellement... Mais je sais que c'est ce qu'il faut. Que là-bas elle est bien entourée. Que ses ami-e-s sont là pour l'aider. Alors je ne peux qu'espérer qu'elle aille mieux. Mais moi qui peux bien m'entourer ? Il n'y a (...)

Paris, Parti

Je pars travailler à Paris mardi. Je me sens angoissé, mais d'un autre côté c'est un défi. Je déteste cette ville. Mais j'ai besoin de thunes. Et je trouve rien ici. Alors voilà... On verra bien. Mais j'ai besoin d'être entouré là. Car tout ça m'angoisse... Et si je ne supportais pas ? Et si ça marchait pas ? Tellement de questions... (...)

Alcooool

Alcooooool Deux fois plus de bonheur et deux fois plus d'amis Deux fois plus de taxi voir double ça change la vie Alcoool Le monde me donne la gueule de bois et l'alcool arrange ça! Alcool, sans toi pas de Gainsbourg, sans toi pas de Rimbaud! Sans toi on serait contraint de se bourrer à l'eau (Marina Foïs in Filles Perdues, Cheveux gras, de Claude Duty) Ces paroles sont évidemment à prendre au 70ème degré (je précise au cas où...). Ca faisait longtemps que j'avais pas été dans cet état. Plus d'un an, et là j'ai vraiment mis du temps à redescendre. En fait j'avais pas (...)

I feel so inexistant

Je me suis rarement senti aussi mal, déprimé, perdu... J'ai l'impression d'avoir fait une énorme bourde. Accepter un boulot pour l'argent, sur Paris en plus... J'ai l'impression d'avoir trahi tous mes principes. De m'être trahi même. Mais c'est pas là le plus important. J'ai laissé la ville ou j'avais un projet de vie, des passions, un bien-être, une vie quoi, pour quoi ? Une ville de merde où à chaque fois que je vois passer un métro j'ai une pulsion de sauter, une vie qui n'a rien à voir avec ce que je cherche, quelque chose de temporaire sans chez moi véritable, sans point (...)

Allô? Ici Bob Sinclar...

You are... My only love... You are! My only love! La la la the only one I love My only love... Comment faire un tube techno avec les paroles les plus stupides du monde et dignes du pire des épisodes de Dallas (et encore je crois que Dallas c'est du génie littéraire à côté). Par monsieur Bob Sinclar (de son vrai nom Christophe Le Friant, tout de suite ça en jette moins), qui à défaut d'être un génie de la littérature (mais le champion de la mièvrerie) arrive à faire danser qq personnes... Enfin c'était l'éclat de rire de la journée dans le triste métro. (...)