Les Chroniques de Valentin

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décembre 2013

Il n'est pas d'exil dont on revienne indemne

Je suis las, épuisé, toute énergie m'a quitté. Je suis revenu désabusé. Là-bas j'avais un tel sentiment de liberté, de possibilités qui s'ouvraient à moi, de nouveaux horizons, et surtout de simplicité. J'ai réalisé que je pouvais vivre avec rien, que je n'avais pas besoin de grand chose pour être heureux. Qu'en réalité la consommation c'est la déprime, qu'accumuler des étagères, des armoires et des appartements remplis d'objets ce n'est creuser que sa tombe à coups d'anxiolytiques. Quand je suis rentré, que j'ai vu mon bordel, j'ai halluciné. J'avais tout oublié. (...)