Les Chroniques de Valentin

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janvier 2009

Une prison insupportable.

« L'homme est doué de raison ; il est vie consciente d'elle-même ; il a conscience de lui-même, de son semblable, de son passé, et des possibilités de son avenir. Cette conscience de lui-même comme entité séparée , la conscience de la brièveté de sa propre vie, du fait qu'il a été engendré sans sa volonté et qu'il meurt contre sa volonté, qu'il mourra avant ceux qu'il aime, ou eux avant lui, la conscience de sa solitude et de sa séparation, de son impuissance devant les forces de la nature et de la société, tout ceci fait de son existence séparée, désunie, une prison (...)

Nonante neuf

Quatre-vingt dix neuf. Déjà dix ans. Et c'est comme si c'était y'a pas longtemps. Le collège, le premier amour, si discret, si timide, si renfermé. Davos, l'éclipse de soleil, Bill Clinton, Columbine, l'Euro, premier album de Manau, Poutine, Tomber la chemise, Britney Spears, Stéphane d'Indochine, Kubrick, Frison-Roche, American Beauty, Matrix, le PACS, l'an 2000... Dix ans ! Que le temps passe vite, que les secondes s'égrènent sans jamais penser à faire une pause... Inexorablement. Stop, temps mort, tout va trop vite. Je veux prendre le temps. Plus je vieillis plus les années (...)