Les Chroniques de Valentin

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juin 2012

Dans les films, on voit toujours des gens qui parlent, jamais qui écoutent.

C'est ce que je me disais en regardant le festival de Cannes à la télé, pendant que les présentateurs-vedettes vomissaient leur grand vide, leur absence totale d'intelligence, à un débit ma foi plutôt habituel. Je suis toujours déçu par le palmarès, mais je suis surtout toujours déçu de voir que ce défilé de mode des cinéastes les plus ennuyeux de notre époque existe toujours, année après année, malgré son inutilité. Mais comme tout ce qui est gouverné par l'argent, ça vivote, pour le spectacle, pour l'abêtissement du public. Pour voir des films français de merde. (...)