Les Chroniques de Valentin

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avril 2012

Avec amour ou sans amour !

— Le monde selon Malaussène : avec amour ou sans amour ! Pas d'alternative. Le devoir d'amour ! L'obligation au bonheur ! La garantie-félicité ! L'autre dans le blanc des yeux ! Un univers de merlans frits ! Je t'aime ou tu m'aimes, qu'est-ce qu'on va faire de tout cet amour ? La nausée ! De quoi s'enrôler dans la horde des veuveurs ! — Les veuveurs ? — Les veuveurs ! Les faiseurs de veuves ! Qui nous libèrent de l'amour ! Pour donner au moins une chance à la vie ! Telle qu'elle est ! Pas aimable ! (...) — D'où ça te vient, cette religion de l'amour, Benjamin ? Où est-ce que (...)

Des pluies orange et mauves donnant d'affreux baisers

On voit des autoroutes, des hangars, des marchés De grandes enseignes rouges et des parkings bondés On voit des paysages qui ne ressemblent à rien Qui se ressemblent tous et qui n'ont pas de fin Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté Le monde était si beau et nous l'avons gâché Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté Si le monde était beau, nous l'avons gâché On voit de pleins rayons de bêtes congelées Leurs peurs prêtes à mâcher par nos dents vermillon On voit l'écriture blanche des années empilées Tous les jours c'est dimanche, tous les jours c'est (...)

Face aux cris je n'abdique pas.

J'aime pas quand tu me dis de fermer ma gueule ! Ça fait mal ! Si tu savais à quel point. J'aime pas quand tu me dis que je ne vaux rien. Que tu as pitié de moi. Que tu me trouve stupide. Et moche. Que je ne fait pas le poids. Face aux autres. Face au monde. Face aux cons qui peuplent ce pays. Et dont tu es le roi. Quand tu me parles. C'est comme une gerbe continuelle de vomi. Ça pue ! C'est gras, c'est laid, ça sent les tripes. Celles des connards. Que j'aimerais arracher à mains nues. À travers ta bouche ainsi ouverte. Comme une bite turgescente. La pomme d'adam en guise d'unique (...)