Les Chroniques de Valentin

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octobre 2007

Sa main, bien en évidence

Tu vois quand l'herbe est comme ça. Rousse. Un peu blonde. Fin d'été un peu trop chaud. On sent l'automne arriver. Les couleurs changent, comme une aquarelle qui vieillit. Il fait toujours assez doux. Suffisamment pour que tu t'allonges avec plaisir dans un pré. En attendant que la nuit s'installe. Pour voir et toucher un peu les papillons qui se réveillent lentement dans l'obscurité. Sa main, bien en évidence, posée sur ton ventre. Elle décrit de petits cercles de la paume en effleurant tes hanches. Tu frissones un peu. Tu ne sais pas trop si c'est la fraîcheur du soir ou si... Tu (...)