Les Chroniques de Valentin

← Retour au journal

mai 2009

And a pill for the ride

Je fait naufrage mais ne pleure pas Je tourne en rond dans la cour En essayant de savoir qui je suis Ruelles perdues... Comme tu le disais, je n'ai manqué à personne Visages et paysages me dépassent Parfois, tu me manques Et tous les gens Et toute la merde autour Vous n'êtes rien de plus que quelques noms sur une carte Vos jolis jardins, vos maisons crêpies J'ai espéré que vous seriez plus heureux que vos chiens Je fait naufrage et suffoque Ton visage me rappelle Que je respire encore Et que je perds ce qui reste de moi Parfois je me sens sur la fin Ce jeu pervers qu'on continue de (...)

L'effet papillon

C'est étrange comme le geste le plus simple peut provoquer des événements extraordinaires. Il a suffit que tu m'effleures la main. Pour que je découvre les traits de ton visage du bout des doigts. Et que tout s'enchaîne comme une tempête qui n'indique sa venue que par un léger souffle venant de l'est. Et la tempête s'est déchaînée. Et les doutes sont arrivés et les questionnements. Et je me sens un peu coupable d'avoir été celui qui a chamboulé ta vie, même si j'ai l'impression qu'elle attendait juste qu'un papillon batte des ailes pour te donner le courage de mettre les (...)

Mais je me souviens de tout

Je me rends compte que je ne fait que fuir. Je m'occupe autant que je peux, je fait des tas de choses, pour que jamais la pression ne retombe, que jamais je ne reste quelques heures à ne rien faire, et que j'ai à penser, que tout me revienne en tête. Mais je me souviens. Que rien ne va mieux. Que j'ai dressé un tel écran de fumée pour ne pas voir que je vais mal que je l'avais même oublié. Je n'arrive plus à aimer. Plus à m'attacher. Depuis que tu n'es plus là je sens que quelque chose est cassé en moi. Que je n'arrive pas à le réparer. Je me souviens. Que tu me manques. Je (...)