Les Chroniques de Valentin

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juin 2010

Les larmes des villes

J'ai pensé que. Mais je n'avais pas prévu que. Les murs des villes. M'enfermeraient. Plus que je ne saurais les briser. Je croyais que. Alors qu'en fait simplement. Les larmes des rues. Ruisselaient. Le long des trottoirs. La nuit quand je marche. La ville m'apparaît telle qu'elle est. Sombre. Sale. Pleine d'ivrognes. De vomis. De misère. De larmes. Une promenade dans une décharge à ciel ouvert. Le soir, à la gare, je fixe le béton. Gris. Je ne peux détacher mon regard des structures de métal. Rouillées. Brunes. Horribles. Il ne suffit que de quelques secondes. D'avoir (...)