Les Chroniques de Valentin

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août 2009

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Et pourtant je voudrais que vous soyez là où vous n'êtes pas, enfermés dans mon coeur, dans la prison chaude et douce de ma poitrine sans gardien ni barreaux, où on est libre de sortir et revenir, selon son bon plaisir. Mais là aussi je crains que tu me sois ôté que de plus belles voix t'appellent à leur secours, que ton désir alors réponde aux inconnus et qu'on te vole à moi. Mais je laisserais faire sans rancune et sans haine et sans cri de révolte. (...) Je ne t'emporterai donc pas dans mes valises et même si l'oubli est la prochaine escale je serai quelque part dans tes (...)