Les Chroniques de Valentin

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juillet 2010

It's not your birthday / It's your funeral

Si tu crois que je suis venu pour te voir tu te trompes. Lourdement. Je suis venu pour t'ignorer. Pour renier ton existence même. Comme si tu n'étais jamais né. Je suis venu ne pas t'entendre te supplier que je t'écoutes. Je ne verrais pas tes gesticulations désespérées. Je ne réagirais à aucun de tes coups de poing. Je saignerais comme une statue de la vierge dans une église brésilienne : sans savoir comment ni pourquoi. Tu pourrais monter aux murs, me révéler que tu as tué notre enfant dans un coup de folie, que la politique te fatigues, que tu ne m'aimes plus, ou pire, que (...)