Les Chroniques de Valentin

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avril 2009

Stupeur et tremblements

Je me suis réveillé en sueur, en pleurs, l'impression d'avoir le ventre transpercé de poignards, avec cette certitude : je t'aime et tu me manques à en crever. Je donnerais tout juste pour te serrer dans mes bras. Pourtant cela fait plus d'un an. Mais je crois que la carapace que je m'étais construite quand on s'est séparés, pour réussir à accepter, s'est brisée d'un coup cette nuit, dans un immense fracas. Et je sens un inconmensurable vide en moi. Et je pleure sans pouvoir m'arrêter. Comme une outre percée. (...)

Des histoires

Tu m'avais dit, je te donnerais le soleil, aujourd'hui, comment croire à des histoires pareilles ? (...)

J'ai tout perdu à trop t'attendre

J'aurais pu me l'avouer dès le début. Mais j'ai attendu que tu grandisses. Patiemment que tu mûrisses. Comme si je te cultivais avec patience et amour. Comme un fruit rare. Qu'on chéris tout l'hiver. En pensant à la floraison du printemps. Et tu n'as pas fleuris. Au première lueurs du soleil d'été. Tu te cachais toujours dans tes bourgeons. Les saisons passaient. La neige succédant aux pollens. Effleurant la surface de tes feuilles. L'automne ne réussissait même pas à te colorer. Tu semblais immobile dans le temps. Tout se mouvait, mais pas toi. Je t'observais, incrédule. Et tu (...)

La lettre que je n'ai pas pu lire

Lettre découverte dans un de mes carnets de notes. Écrite au crayon à papier, puis gommée. Les pelures de la gomme sont encore là, coincées, entre les feuilles. Des bribes de mots qui restent. J'ai du mal tu sais que tu t'inquiète Je t'aime, l'entends-tu donc ! Hier j'ai pu comprendre ta douleur, Je l'ai ressentie comme si c'était la mienne. Plus jamais tu ne dois avoir mal. J'ai besoin de toi. Un jour viendra... (...)

And you could have it all / my empire of dirt

I hurt myself today to see if I still feel I focus on the pain the only thing that's real the needle tears a hole the old familiar sting try to kill it all away but I remember everything what have I become? my sweetest friend everyone I know goes away in the end and you could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt I wear this crown of thorns upon my liar's chair full of broken thoughts I cannot repair beneath the stains of time the feelings disappear you are someone else I am still right here what have I become? my sweetest friend everyone I know goes away (...)