Les Chroniques de Valentin

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janvier 2013

P. Ample. Mousse.

Je me rendais chez P. pour que nous allions je ne sais plus trop où. À un concert. À une soirée quelconque. Peu importe. Sa maison était une sorte de demeure des années soixante ou soixante-dix, toute en béton, un peu à l'écart de la ville. Avec sur certains murs de la frisette en bois. Je déteste la frisette. Mais c'était dans le style de la maison. Il faut dire que ça représentait une certaine amélioration par rapport à son précédent logement, un appartement miteux du centre ville où les fenêtres ne fermaient pas. Je ne me souvenais plus vraiment comment elle avait pu (...)

M. Art. Tôt.

J'étais à un anniversaire. Une crémaillère. Une fête pour une occasion quelconque. Dans un jardin à la campagne. La nuit était tombée tôt malgré l'été, et nous avions quitté l'odeur de viande brûlée issue du barbecue et l'ombre des arbres fruitiers pour nous réfugier à l'intérieur. Là, assis sur des coussins posés par terre autour d'une table basse Ikéa, je sirotais une bière en discutant avec un mec de Paris. On parlait d'appareils photo. Je bavais comme un chien de pauvre sur son réflex numérique. Je l'essayais quelques minutes. Histoire d'immortaliser quelques (...)