Les Chroniques de Valentin

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octobre 2008

Ysaline

Ysaline. Quand je pense à toi... Ce sont tes cheveux rouges qui me reviennent à l'esprit. C'est l'image de ton sourire timide qui me réjouis. Tes mots qui me réconfortent. Ma tête posée sur ta hanche comme un matou repu. Les moments à parler de nous, tous deux assis sur l'escalier, place de la Poste, restant à distance, avec l'envie de s'embrasser mais sans oser. Mes larmes alors que tu t'enfuis de chez moi. Ton regard qui m'envole. Les rires et les soupirs. Des mots chuchotés. « Tu es toujours aussi jolie. » Une crêperie. Des pleurs. Et moi qui te crie par la fenêtre « Ysaline (...)

Entre tes doigts je ne peux que faner

La contrebasse qui couine me rappelle comment c'était à cette époque-là. Quand tu avais honte de moi. Que tu n'osais pas parler de moi à ta famille, à tes amis. Que j'étais un perpétuel étranger à mes yeux. J'avais honte de mes mains, de mes doigts si patauds sur ton corps à la grâce que je trouvais à ce moment si subtile. Maintenant je me dis qu'effectivement ta grâce était très subtile, tellement que je n'en ai plus le moindre souvenir. Je te donnais des « mon amour » et de ta part je n'avais qu'illusions. Tu es au fond très commune. Tu ressemble aux autres. Celles qui ne (...)

Blind Mary

She has never seen the sunshine, Yet she's getting along just fine. She's not staying, she's just passing through. Hey, do you mind if I follow you? You. I love Mary. Blind Mary, marry me. I love Mary. Yeaaaah. I heard a horse say catch me if you can. Before you know it I was holding her hand. It's harder to imagine then understand How she knows exactly who I am. Yeah. I love Mary. Blind Mary, marry me. I love Mary. Yeah. She's my friend, she doesn't judge me. She has no idea I'm ugly. So I've absolutely nothing to hide. Because I'm so much prettier inside. Yeah. I love Mary. Blind Mary, (...)