Les Chroniques de Valentin

Ysaline

Ysaline.
Quand je pense à toi…

Ce sont tes cheveux rouges qui me reviennent à l’esprit.
C’est l’image de ton sourire timide qui me réjouis.
Tes mots qui me réconfortent.
Ma tête posée sur ta hanche comme un matou repu.
Les moments à parler de nous, tous deux assis sur l’escalier, place de la Poste, restant à distance, avec l’envie de s’embrasser mais sans oser.
Mes larmes alors que tu t’enfuis de chez moi.
Ton regard qui m’envole.
Les rires et les soupirs.
Des mots chuchotés. « Tu es toujours aussi jolie. »
Une crêperie. Des pleurs.
Et moi qui te crie par la fenêtre « Ysaline je t’aime !  » ridicule comme un amoureux que j’étais. Mais sincère.
Les films qu’on regardait ensemble sur ce vieux clic-clac moche.
Quand tu devais partir, rentrer chez toi, que je t’en empêchait et qu’on terminait nus sur le sol. Et là tu avait ce sourire, ton sourire, que je ne suis pas sûr d’avoir jamais compris.
Ces instants volés au temps qui passe sans se soucier de nous.

Et maintenant, Ysaline ?
La nuit je serre ton odeur contre mon corps.
Ca me fait penser à toi, tous les soirs quand je m’endors.

Et je me dis que vraiment, Ysaline, si tu m’entendais, je serais heureux de pouvoir voler encore quelques instants avec toi.