Les Chroniques de Valentin

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janvier 2010

Le cycle sans fin 1 : le départ (archive)

A- Bonjour B- (snif) Bonjour. (snif) A- Pourquoi tu pleure ? B- Pourquoi tu crois que je pleure ? A- Il y a des millions de raison de pleurer. B- Je n'en ai besoin que d'une seule. A- Il y a des millions de raisons pour sourire. B- Alors aucune ne me concerne. A- Ne crois pas ça. Il y a trop de raisons pour que tu t'arrêtes de pleurer et te mettes à sourire. B- Il y a trop de raisons pour que tu t'en ailles et me laisses seul. A- Pourquoi tu pleure ? B- Va-t-en ! Pourquoi es-tu encore là ? A- Pourquoi tu pleure ? B- Laisse-moi ! Ca ne te regarde pas ! A- Pourquoi tu pleure ? B- Arrête ! (...)

Le cycle sans fin 2 : la mort (archive)

A et B sont sur scène, l'un à côté de l'autre. A aucun moment ils ne se regardent. Ils regardent tout le temps droit devant eux, le regard vide. A - Salut. B - Salut. A - Tu crois à l'amour ? B - C'est quoi l'amour ? Silence. A - Je ne sais pas. Silence. B - Donc tu ne sais pas. A - Je ne cherche pas à savoir non plus. Pourquoi savoir ? B - Pour y croire. Silence. A - C'est peut-être... B - Peut-être... Peut-être quoi ? A - Demain... B - Ici ? A - Hier... B - Autre part ? A - Non. B - Non... A - Non. B - Non ? A - Non. B - Alors ? A - Oui. B - Demain ? A (...)

Échange de textos (archive)

Dans un échange de texto avec ma deux moi zelle effe ô jour d'huit, elle dé crocs chat ceux mais sages: « Ne me donnes pas de nouvelles de toi pendant les vacances s'il te plaît, je pense que tu comprends pourquoi. Bisous et bonnes vacances, tu va me manquer, snif. Je ne sais pas si je tiendrais deux mois sans avoir de tes nouvelles, je verrais bien. Tant pis si il fait la gueule. Gros bisous. » Que se passe-t-il ? Que faire ? Que choisir ? Troubles, doutes et émois Dans le prochain épisode de la grande saga « Mais que Valentin va-t-il donc faire de son coeur? » Le brûler (...)

Un jour je serais un homme (archive, 2001)

« Un jour je serais un homme. Un autre jour je serais libre. Alors peut-être que je deviendrais un homme libre, si ces deux jours se croisent. » Quentin ouvrit péniblement les yeux et regarda l'affichage de son réveil. Il était sept heures du matin. La nuit commençait à rebrousser chemin. Quentin repoussa d'un geste lent les draps et les couvertures qui l'attachaient au lit. Il s'assit au bord du lit, médita quelques secondes et se leva d'un coup sec. Il marcha vers la fenêtre. Dehors la neige continuait de tomber sur le goudron froid de la rue. Tout était blanc, les voitures, (...)

Lentement (archive)

Lentement la flamme change de direction selon le sens des légers courants d'air. Lentement la goutte de cire s'écoule le long de la bougie. Lentement elle vient se poser sur le bord du bougeoir, brillant faiblement de son bronze sali par le temps. Lentement ma plume glisse sur le papier comme sur de l'eau. Des boucles, des points, des tirets, des formes étranges se dessinent le long des lignes. Et toujours la flamme oscille au fil des changements de direction du vent. Et les gouttes de cire continuent inlassablement de couler, une à une, à intervalles irréguliers. Et la cire commence (...)

Pour toi (archive)

Le corps est ici mais l'esprit est ailleurs... Et mon esprit est en toi... Difficultés des mots et des phrases Traversant mon imagination stérile Sans but ni pensée spécifique. En connaissances de causes Et sans vouloir atteindre un quelconque objectif Qui aurait été de toutes manières inatteignable, Je t'ai considérée comme mon âme. Mon esprit, ma conscience, mes doutes et mes amours Tu as lus ou pris connaissance. Mais tout ceci sans intention aucune de ma part. Perdu dans les bois de béton J'errais sans fin à la recherche de mon âme. Sans savoir comment ni pourquoi (...)

Trop tard (archive)

Il est trop tard. Tu es en retard. Comme toujours. Comme tous les jours. Il est trop tard. Je te l'avais dis, Demain je part. Dans son cheminement Je m'envole avec la vie Même si c'est lent. Odeur rance D'un vieil amour effleuré Vas-y, panse Tes plaies béantes Déjà oubliées Plus rien ne me tente. Tout ce qu'il me reste Comme seul divertissement C'est quelques restes De nourriture avariée. Et l'envie de me branler En pensant au néant. Oublie vite La vie dépasse son temps imparti Et de sa bite Fait valoir ce qu'il plie. Obscénité des mots Totalement inutile. T'aurais dû te (...)

Messages de lecteurs (archive)

Salut Valentin, Je viens de lire ton dernier écrit. J'ai du mal à imaginer que Valentin part et que c'est fini. Ca fait vraiment bizarre. Encore une impression de perdre quelque chose de précieux et auquel on tient. Il faut que je te dise, et c'est bien que ce soit des tes chroniques que je me suis attaché à toi p'tite tête. Sur ce, bonne continuation à toi et à Léa. (Matt) je veut vraiment vous feliciter , vous avez une âme d'ecrivain , l'histoire de valentin et vraiment bien dite et bien ecrite . felicitation (mylène) oui, je suis touchée par les premiers instants (...)