Les Chroniques de Valentin

Pour toi (archive)

Le corps est ici mais l’esprit est ailleurs...
Et mon esprit est en toi…

Difficultés des mots et des phrases
Traversant mon imagination stérile
Sans but ni pensée spécifique.

En connaissances de causes
Et sans vouloir atteindre un quelconque objectif
Qui aurait été de toutes manières inatteignable,
Je t’ai considérée comme mon âme.

Mon esprit, ma conscience, mes doutes et mes amours
Tu as lus ou pris connaissance.

Mais tout ceci sans intention aucune de ma part.

Perdu dans les bois de béton
J’errais sans fin à la recherche de mon âme.
Sans savoir comment ni pourquoi
Tu était celle-ci, je t’ai découverte.
A l’aventure dans une nouvelle tristesse d’automne...
Un automne ou les feuilles ne sont plus sur les arbres
Mais sous nos pieds nous les écrasons,
Ces feuilles tristes et blanches
Où commencent à se diluer de par la pluie et la boue
Nos écrits d’amour qui ne nous concernent pas.

J’écris pour elle, j’écris pour moi, j’écris pour toi,
J’écris pour aimer et ne surtout rien regretter.
Ni mes paroles ni mes écrits
Si inutiles soient-ils, je n’en regrette aucun.
J’ai parlé, j’ai écris, j’ai aimé, j’ai vécu.
Avec elle et sans toi.

Aucunement je n’avais souhaité obtenir de toi quoi que ce soit.
Ni amitié, ni amour, ni reconnaissance.
Juste un peu de dédain et d’incompréhension,
Comme l’on me considère si souvent.
Comme quand je me mets à parler d’amour
Et on commence à me dévisager comme si j’étais une bête sauvage
Pour finir par s’esclaffer que cette chose là n’existe pas.

Et bien tant pis.
Tant pis si l’amour n’existe pas.
Tant pis s’il n’est qu’un fantasme de mon imagination utopique.
Tant pis s’il n’est qu’un vain rêve sans fin.
Au moins j’aurais rêvé.
Et rien n’est réel mais tout est vrai quand on rêve.
Je pense à moi, je rêve des autres.
Je pense à toi, je ne rêve pas de toi.

Cette fois-ci la subtilité des mots et de ma prose
A dépassé l’entendement que je lui donnait.
J’aurais voulu te demander ça je n’aurais pas fait mieux,
Mais telle n’était pas mon intention.
Je t’ai prise comme lectrice et non comme destinataire
En ce vendredi où mes mots on peut-être dépassés mes pensées.
Puisses-tu m’excuser de n’avoir pas su m’exprimer au mieux envers toi.

Quand je t’ai rencontrée
Force m’a été de constater qu’il existait
Quelqu’un appréciant mes écrits et par dessus tout ma vie
Telle que je la racontait.
Mais je ne voulais ni t’embarrasser ni provoquer quelconque gêne chez toi.

Quelqu’un comme toi,
Quelqu’un qui n’est que moi.

"Pour toi, et pour nous,
Comme la pluie qui tombe langoureusement
Sur nos corps nus, en cette nuit sans lune...
Au fond de notre forêt de rêves."

Je pense à toi
Je ne rêve pas de toi.
Puisses-tu comprendre la subtilité de la différence
De mes sentiments envers toi....
Ni amitié, ni amour, ni quoi que ce soit d’autre...
De la neutralité sentimentale, tout simplement.

"Ils disent qu’on se ressemble, qu’on est pareil ou presque
Ils pensent que l’un ou bien l’autre, c’est du pareil au même
Moi, je ne sais plus vraiment, qui je suis où je vais
Sitôt que j’avance un pied, deux routes se proposent à mes pas."
(Les Acrobates)

Même si je ne sais toujours pas
Dans quels chemins je poserais les pieds demain,
Ni quelle âme se promènera avec mon corps,
Je sais quelle route prendre avec toi...
J’ai longtemps hésité, rebroussé chemin, changé d’avis,
Mais je suis convaincu que le meilleur chemin à suivre entre nous
Est celui de la neutralité sentimentale.

Puisses-tu choisir ce même chemin
Même s’il est semé d’embûches
Même si le chemin est long,
Même si les larmes nous accompagnent,
Même si nos amours déchus viennent aussi,
Accepte cette direction.

"Ça ressemble à une valse,
Ça ressemble à l’amour,
Ça ressemble à toujours,
Puis ça finit un jour."
(Les Acrobates)

Mon esprit est en toi mais mon corps est ici
Sans-âme je suis
Sans-âme que ferais-je sans toi.
Sésame de mes sentiments,
Mon âme est en nous.