Les Chroniques de Valentin

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janvier 2006

Bonnet d'âne

Comme le dit si bien Torpedo, De toute façon, je vois mal comment 2006 pourrait être pire que 2007. (...)

Choquant?

Qu'est-ce qui est le plus choquant ? Une photo de sexe féminin dans une publicité érotique matraquée partout (à gauche, publicité Aubade 2003) ? Ou la photo d'un sexe masculin dans sa posture la plus naturelle qui soit ? Pourquoi quelque chose de naturel, d'humain, de quotidien choque-t-il autant ? Ce n'est qu'une partie du corps, comme les pieds ou les mains, et pourtant ça choque, c'est qualifié d'érotique ou de pornographique. Pourtant ce n'est qu'un organe humain dans son état naturel. Autant naturel que cet état là : Cette photo, simple sexe masculin en érection (...)

Je me chocolatise

Je me transforme en chocolat. Ou en bonbon, au choix. Je suis sucré, acide, vivant, piquant, fatiguant. Je suis en vie, réveillé, de bonne humeur. Ca change un peu. Je bouffe la vie comme s'il n'en restais plus grand chose et c'est vrai qu'il en reste plus grand chose. Comme le dis si bien Grosse Fatigue, les quarante prochaines années ne dureront que quinze ans. Alors vite, vite, croquer la pomme, le serpent, Adam et Eve en même temps ! Oh je suis toujours aussi un peu mou mais j'ai envie de bouger. Ya de la neige dehors c'est beau ça m'hérisse de tout mon long. Ca donne envie de (...)

Croire en tout

Je crois en tout, en l'éphémère, en l'absent, en l'inexistant. Je crois en l'instant, pas au temps, mais au souffle du vent, au lent mouvement incandescent. De ces yeux qui transpercent la brume. Du monde qui poignarde nos coeurs. De nos voix qui se perdent dans le lointain. De nos pieds qui éclaboussent l'éclatant parterre tout blanc. Que nos vies se sont éloignées de nous. La tempête souffle en notre for intérieur. Tout décolle, s'envole, virevolte, retombe en grand fracas. Nous sommes la flamme de cette terre. On s'éteint, on se meure, on se fait tout petit. Minuscules (...)

Le coeur de verre

Espoirs désespérés d'un monde qui cesse d'espérer. Petits souffles d'espoirs qui se perdent. L'espérance en instance de licenciement. Tout finit. Un jour ou l'autre. Comme le point au bout des phrases. Y'a le début, le milieu et bien sûr la fin. Petit refrain d'un coeur qui fond comme neige au soleil. Et qui retrouve en son sein de quoi renaître, revivre, croire, espérer et aimer... Tu pose des doigts sur le clavier et jouent les notes. Le piano s'envole et tu t'accroche pour pas tomber. Et tu continue de jouer. Parce que le voyage est beau. Que tu veux le faire vivre et revivre aux (...)

La vie est une pute

Alors vas-y, brise-moi ce coeur de verre, brise-le, qu'est-ce que t'attends ? Ah oui, j'ai oublié, c'est déjà fait. (...)

Wired Science

My creation... Is in love... My creation... Is it real ? (...)

Remind you

To find someone you love You got to be someone you love (...)

Pâte feuilletée, coeur brisé

Pourquoi tout ce qu'elle me donne n'est que larmes et déprime ? Je me sens désemparé, seul. La tristesse du fond du coeur brisé ressort de plus belle. J'essaye de lui donner tout ce que je peux et je ne reçois pas grand chose de positif. Je me dit que ce n'est pas vain, que ça va changer. Qu'elle va comprendre que je suis vraiment amoureux d'elle. Mais tout va si vite et j'ai l'impression que ça n'arrivera pas. Je suis naïf. Je crois simplement que ça ne peut pas marcher, qu'elle ne veut pas de moi. Que je suis un cheveu sur la soupe. Que je n'ai pas ma place pour elle. La vie est (...)

Prouvez-le moi

Prouvez-le moi que je ne suis pas triste à cause d'elle. Allez-y les gars racontez-moi pourquoi je me sens vide. Pourquoi je me sens amputé. Prouvez-le moi. Je suis une orange coupée en deux, il me reste la moitié de moi-même mais je me déssèche. Il ne reste qu'une peau vide. Je n'ai plus de pulpe. Le goût fade de l'eau du robinet prends la place des délices sucrés de ce jus de fruit qu'on aimait tant. Je suis un fruit fâné qui pourri en silence, oublié dans un coin. Et plus personne ne veut me croquer. (...)