Pendant que Sarkozy adhère au Front National et que le temps se détraque, le Vatican continue son délire:
SIDA: le Vatican s'en prend à la "culture pansexuelle"
Dans un message publié pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, organisée jeudi, le Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé note que les relations sexuelles restent le principal mode de transmission du VIH.
La maladie "est largement confortée par une sorte de culture pansexuelle qui dévalue la sexualité, la réduisant à un simple plaisir sans aucune signification", affirme-t-il. "Une (...)
Et je sors
Et je drague comme on crève
Avec tellement de choses à regretter
Comme ta langue sur mes lèvres
Et mes mains sur tes poignets
Dis-moi que puis-je y faire
Si je ne sais faire que traîner
Car tu es loin et moi je crève
De ne pouvoir te toucher
Et je sors
Et je drague comme on crève
Avec tellement d'envie à ravaler
Mais si ma bite et mon coeur font grève
Je peux très bien me toucher
Et si ma langue traîne par terre
Je peux très bien l'avaler
Car tu es loin et moi je crève
De ne pouvoir te baiser
Oh mon amour...
Oh mon amour...
Oh mon amour
Je crève de ne pouvoir (...)
Silence radio sur mon stylo, comme si tout s'était éteint. Comme si c'était muet. Comme si c'était pas le moment. Ou plus le moment. Comme si je ne voulais parler de rien. Comme si je ne pouvais parler de rien. J'aimerais décrire comment je me sens petit face à elle. Comment je suis timide. Comment je me sens minable. Comment j'ai peur de détruire la vie des gens. Comment j'ai peur de les faire souffrir. A quel point je me sens coupable d'être moi. Comment la vie peut être compliquée alors qu'on ne cherche qu'à la simplifier. Comment l'honnêteté n'est pas à la mode. Comment on (...)
Ce doit être un jeudi soir que je le rencontrais
Son allure coincé m'a tout de suite excitée
J'ai pris l'air distant et peu intéressé
Un incendie en moi sembla se déclarer
La journée passa comme un rêve
Je me sentais fraîche et dispo
Le coeur pur obsédé
D'une seule idée
Le posséder...
Pourvu que j'eusse le courage de tout mettre en jeu
Pourvu que j'eusse le courage de faire le pas fatal
Même si au fond l'enjeu était nul puisque j'avais tout calculer
Tôt ou tard il tomberait dans ma toile
Je me sentais fraîche et dispo
Le coeur pur obsédé
D'une seule idée
Le (...)
Effrayé à l'idée de changer de vie, de devoir peut-être délaisser ma vie actuelle pour une "autre". D'aller vivre à Paris comme ça, pour travailler... Je sais pas, d'un côté j'ai envie de rentrer de la thune et de l'autre j'ai envie de garder ma liberté... Enfin on verra, j'ai un entretien la semaine prochaine... (...)
Paris est une immense prison de verre où les gens-zombies déambulent comme des animaux en cage. Tu peux lire sur leurs visages dans le métro à quel point la ville leur aspire le cerveau par les oreilles. Effrayant.
J'étais à peine arrivé depuis quelques minutes que j'ai compris que je ne voulais jamais vivre là-bas. Que je ne pourrais jamais supporter d'habiter dans ce truc où les gens marchent tous très vite, comme s'ils étaient toujours pressés. Ou les rames de métro sont silencieuses, c'est le son de la déprime qui plane. C'est sombre, gris, moche. Je ne serais jamais (...)
Je suis toujours intersidéral
Te troue la tête à coup de balles
Arrive et défonce ta pierre tombale
Te claque la tête contre les dalles
Mon combat est désormais mondial
Je terrorise jusqu'à Universal
Regarde un peu ces rimes
Elles n'ont pas de détails infimes
Mais te font direct chuter dans l'abîme
Jusqu'à l'épuisement tu trime
A ton boulot tu t'arime
Et tu t'ouvre le ventre à coup de lime (...)
Somewhere in your mind
Every one can hide
their soul, their mourning
Your memory confined
No one can be found
But they are still around
Like mindstalking
In ivory surrounds
Calling out your enemy inside
Like mindstalking
Intruder of life, call no more
Like mindstalking
Silently you fight
The anger in your cry
A sound invoking
The enemy inside
I reveal your shame
Sacred and profane
A crime revoking
Your memory in vain
Calling out your enemy inside
Like mindstalking
Intruder of life, call no more
Like mindstalking
(Lunascape, Mindstalking) (...)
Mon carnet intime est vide. Mon journal est vide. Ma tête est vide. Douce mélancolie qui traverse ces quelques instants de vie. Je suis dans le flou, j'aime mais je suis froid. J'ai trop peur de blesser et souffrir. Sempiternel recommencement. Tout tourne en boucle. Tout se retourne et se détourne. Cerveau en guimauve. Mes neurones sont des chamallows fondus. Mon coeur est une fraise tagada en décrépitude. Je suis un bonbon fade et périmé. Je n'ai plus vraiment de goût et je suis sec et dur. Pas très appétissant.
Efface et rembobine. Change ton esprit. Acère tes crocs et bouffe la (...)
Nuits d'ivresse
Souvent la nuit, quand je dors à côté d'elles, je me réveille plusieurs fois et je contemple silencieusement leur corps dans l'obscurité latente. Toutes ces femmes avec qui je partage une nuit ou parfois plus, je ne comprends toujours pas comment c'est possible...
Nuits d'ivresse (1)
Nuits d'ivresse (2)
Nuits d'ivresse (3)
Nuits d'ivresse (4)
Le mot
Le mot qui me plaît le plus, c'est celui que je n'écris pas. Celui qui ne sert à rien. Qui dit tout et rien. Qui est long, mais trop court. Que je n'oublierais pas, mais dont je ne me souviens plus. C'est un mot (...)
Une histoire écrite et racontée à plusieurs voix et plusieurs mains, à la parution aléatoire...
Un
C'était pendant le voyage scolaire en Écosse. Pendant l'été 2003. Comme partout en Europe, la température était plus élevée que les autres années. Dans le bus, puis dans la ferry qui nous emmenèrent vers le pays des vieux châteaux et des fantômes, je m'étais lié d'amitié avec beaucoup de personnes. Ceux avec qui j'étais le plus proche pouvaient se compter sur les doigts d'une main... (Suite)
Deux
Nous sommes montés nous coucher, nous avions chacun à disposition (...)
Sanglots haletants. Sur le bord des marches. Ici le temps est maussade. Larmes mêlées aux gouttes de pluie. On est en écosse. Et il tombe toujours un peu d'eau du ciel. Se répand sur mes cheveux. Mon visage. Ma nuque. Dans mes yeux. Tout se dilue. Gouttes salées de larmes désséchées. Ce séjour touche à sa fin. Les jours coulent et s'écoulent de tout leur long mais ils sont trop pressés. Demain on reprends le bus, chemin inverse pour retourner en France. Triste départ. Dur de quitter ce pays. Mais c'est en même temps une joie de retrouver les autres. Ici nous nous sommes soudés (...)
Je crois que j'ai toujours haï les gens qui prenaient les enfants pour des débiles profonds. Genre leur faire croire à des traditions auxquelles plus personne ne croit. Ou leur donner de l'illusion sous le nom de magie. L'illusion c'est du faux, du chiqué, de la poudre aux yeux, une fausse barbe et un costume Emmaüs. C'est mentir en croyant faire bien, donner un univers imaginaire dont on n'est pas soi-même convaincu, un château de cartes qui va s'écrouler pour faire face au vide. L'imagination est plus forte que ça, elle n'a pas besoin, d'illusion, de mensonge, de paillettes et de (...)
Les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU sont aussi les plus gros vendeurs d'armes du monde.
Comment croire après que ça peut encore s'arranger ? (...)
A lire:
- Polyamour.info, site d'information et discussion sur le polyamour.
- Définition et historique des termes: Polyamour, Amour libre, Autogestion
- Gendertrouble, articles et billets à propos des genres.
- Ekopedia, encyclopédie pratique des techniques alternatives de vie.
Lectures régulières:
- Martin Winckler, des infos claires sur la sexualité et la contraception (entre autres).
- Bohwaz, débordant.
- Solveig, libre.
De la BD chaque jour:
- Cha, déjà grand talent de la BD.
- Laurel, autre futur talent de la BD.
- Gio, dessinateur en herbe deviendra grand.
- Club Yaourt, (...)
On a tous une vie misérable, chacun à notre manière.
La mienne bat de l'aile. Incapable de réconforter l'une, de savoir ce que je veux entreprendre avec une autre et de garder la dernière. Mes amours vacillent comme cette bougie qui m'éclaire dans la pénombre. Il fait tout blanc, la neige a dévoré le monde. Ou le contraire. Un peu comme si on voulait faire croire que la grisaille était soudain devenue belle. La neige c'est froid surtout quand on est assis dedans, en plein milieu d'un nul part urbain sorti d'on ne sait où.
Si la vie existait, ça se saurait. Je m'accroche à des (...)
Recette pour faire un stéréotype d'adolescent. Pour une personne.
Ingrédients:
des parents incompréhensifs et dépassés
des ami-e-s au top
une société trop injuste
un copain/une copine qui fait joli(e) sur les photos
un lycée (collège si recette précoce) abrutissant
un(e) adolescent(e) de base
Prenez votre adolescent de base, de préférence 15-17 ans (attention il est possible que si votre adolescent ne rentre pas bien dans le moule il cuise mal et reste bloqué les années suivantes), et placez-le dans un environnement naturellement normal. Placez-le ainsi en présence de (...)