Les Chroniques de Valentin

Paris, sa déprime, ses zombies

Paris est une immense prison de verre où les gens-zombies déambulent comme des animaux en cage. Tu peux lire sur leurs visages dans le métro à quel point la ville leur aspire le cerveau par les oreilles. Effrayant.

J’étais à peine arrivé depuis quelques minutes que j’ai compris que je ne voulais jamais vivre là-bas. Que je ne pourrais jamais supporter d’habiter dans ce truc où les gens marchent tous très vite, comme s’ils étaient toujours pressés. Ou les rames de métro sont silencieuses, c’est le son de la déprime qui plane. C’est sombre, gris, moche. Je ne serais jamais parisien et je m’en porte pas plus mal.