Les Chroniques de Valentin

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décembre 2015

Combien de mensonges avant l'évanouissement ?

Combien de mensonges doit-on supporter ? Combien de faux-semblants ? Combien de vérités omises ? Combien de silences gênés ? Avant que nous ne réalisions que nous ne sommes que transparence, qu'invisibles au milieu du béton qui coule de nos veines. Lentement. Sans douleur. Quand est-ce qu'on va se rendre compte que ça ne sert à rien de se lamenter ? Qu'il est inutile de se révolter ! Que ça ne changera rien ! Jamais ! Nous nous évanouissons à vue d'œil. Nous perdons toute consistance. Notre humanité s'effeuille. Notre volonté s'amenuise. À la fin, il ne restera rien. Même (...)

Il y'avait pourtant — Le chien d'en face

Il y avait pourtant les nuits Que nous rêvions sans lendemains Passées à regarder Paris Qui se dessinait au fusain Il y avait aussi le ciel Tous les jours un peu plus près Lorsque je me trouvais si belle Et quand tu me le disais Toi, tu ne t'en souviens pas Il y avait tout ça pourtant Je t'en prie ne me dis pas Que je suis partie si longtemps Il y avait pourtant cette chanson Celle qui disait bien plus que nous Toutes les mille et unes façons De dire qu'on s'aimait plus que tout Il y avait aussi ce mélange Odeur de tabac et de vin Qui me revient, qui me démange Et qui t'allais (...)