Les Chroniques de Valentin

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août 2004

Rétrospective

Voici les Chroniques de Valentin, telles qu'elles ont été arrêtées par leur auteur principal et tous les autres auteurs qui ont participé à la construction du personnage de Valentin, en avril 2003. Pourquoi cet arrêt? Et bien l'auteur principal s'était inspiré de sa vie réelle pour composer le personnage de Valentin et ainsi se retrouvaient avec leur prénoms réels les personnes réelles composant l'entourage de Valentin. L'auteur principal a eu le malheur idiot d'écrire une violente diatribe contre son proviseur. La suite est simple: exclusion, plaintes pour diffamation... Et (...)

Comptine d'été

Je suis un et multiple. Je suis plusieurs et seul. Je suis une et elles. Je suis un et ils. Je suis une comptine d'été que l'on écoute le soir avant de se coucher. Je suis une comptine d'été que l'on fredonne le matin après avoir aimé toute la nuit. Je suis prisonnière et libre en même temps. Rattaché à toutes ces bouches qui me fredonnent, à toutes ces lèvres qui me chuchotent, à toutes ces oreilles qui m'écoutent, à tous ces corps qui vibrent, à tous ces yeux qui pleurent quand ils m'entendent. Je ne suis pas belle, mais plus que ça. Je ne parle jamais, je me tais et (...)

Découvrir d'autres façons de vivre (1)

Il y a des moments dans la vie qui nous perturbent, nous font réfléchir, avancer, aller plus loin. Il y a des semaines comme ça ou on remet en question les valeurs qui nous entouraient. Ca commence par l'entrée dans un lieu abolissant la propriété privée. Un squat. Oh non il n'est pas rempli de punks carburant à la bière et à diverses substances illégales, bien au contraire. La plupart sont anarchistes. Terme tellement vaste puisqu'il existe autant d'anarchismes que d'anarchistes. En squattant une propriété privée abandonnée par un propriétaire public ou privé depuis des (...)

Y'a des jours comme ça ou on a envie de frapper

Il y a des jours on est révolté, ou on est indigné, qu'on se dit "merde c'est pas possible c'est pas dans mon pays ça?", qu'on a envie de frapper, et pas que du poing sur la table. Des jours ou on a envie de faire la révolution, de descendre dans la rue et de gueuler, de taper sur du politique, d'être solidaire... Ca commence par la suppression de la moitié des bureaux de poste, et ça continue par un délit de solidarité. Jean-Claude Lenoir a aidé des sans-papier à survivre. Il risque dix ans de prison pour avoir fait preuve de solidarité. Aberrant. Envie de frapper. De se (...)