Les Chroniques de Valentin

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novembre 2011

Et c'est tout.

Je me souviens de tes yeux. Je me souviens de tes cheveux. De tes mèches. De tes boucles. Des formes. Des déliés. Je me souviens de ton épaule. Où si souvent j'allais doucement poser ma tête. Chercher un réconfort qui ne viendrait pas. Je me souviens de tes mains. De tes bras. Dans lesquels tu ne m'embrassais pas. Je me souviens de ton sourire. Qui n'était jamais pour moi. Je me souviens de ce que tu ne pouvais cacher. De ce qu'on n'a pas vécu, tous les deux. Des au revoir qu'on n'a pas eu. Des rencontres qu'on n'a pas vu. Je me souviens de ta nuque sur laquelle ma bouche allait (...)

ABCDEtc.

Tout ce que je te donnerais c'est un Adieu. C'est tout ce que tu mérites, sale Bouseux. Non, je te répète que je suis pas Capricieux. Mais je sais bien que ton cœur est Défectueux. C'est pour cela que tu es toujours aussi Ennuyeux. Je n'ai que faire de tes arguments Foireux. Ton amour pour moi est fatigué, Gâteux. Les mots qui sortent de ta bouche sont Hideux. Tu as beau t'immiscer discrètement, tu restes Insidieux. Je ne suis pas le coup que tu pensais, si Juteux. Tu ne fous jamais rien, t'es un vrai Khâgneux. Ta tendresse ! Ah ! Je ne te toucherais pas, Lépreux ! Arrêtes de te (...)

Les gens, le matin, s'enterrent

Longs couloirs, foule pressée, odeurs parfois écœurantes Je laisse choir mes pensées, sur ces filles méprisantes C'est donc ça le métro, ce grand serpent de fer Pour aller au boulot, les gens, le matin, s'enterrent Dans ce décor fellinien, je fais semblant d'être à l'aise Touristes, arabes, africains, ça fleure bon la genèse Quand soudainement perdu, à la quête d'un repère Je sors mon plan, déçu d'ignorer cet univers Métro RER bus, tous ces points, toutes ces lignes Toutes ces femmes enchanteresses à qui je voudrais faire signe Métro RER bus, tous ces points, toutes ces (...)

ABCDEtc. (2)

Adieu. Je te quitte. Toi, l'amoureux, toi, l'ambitieux. Toi l'affreux, toi le bouseux. Je ne te supporte plus. Je crains même que tu ne sois contagieux. Que tu ne me contamines de ton amour désastreux, défectueux, délictueux ! Moi, ce que je voudrais, c'est de la passion. Mais tu es si ennuyeux. Que je m'endors au crochet de tes récits, si fabuleux soient-ils. Ils me paraissent tous fades, frauduleux ou foireux. Tu me fatigue. Avec tes yeux globuleux. Fixés au milieu de ton visage hideux. Bah ! Tu me dégoûtes ! Tout ce que tu dis. Ça dégouline comme de la guimauve. C'est (...)