Les Chroniques de Valentin

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novembre 2008

Ne sommes-nous que désir ?

Au firmament de nos volontés nous nous sommes déclarés. Innocents. Imprudents. Inutiles. J'ouvrais la fenêtre sur l'immensité de notre néant. Et le vent impossible nous était indifférent. Sans passion je n'ai pas l'inspiration. Je suis plat et insignifiant. Je suis commun. Sans intérêt. Imagine le spectrogramme qui court et s'emballe parfois. Et bien je suis l'aiguille sur le zéro, qui malgré les séismes tout autour, ne parvient pas à se mouvoir. Je ne trace qu'une ligne fade, infiniment et tristement droite, sans le moindre dérapage ou la plus petite agitation. Rien. Et (...)

And everything today feels so far away

See the people in the city hall dancing What a lovely celebration Don't know, don't know why the air's cold And my bones kinda getting old I've got to find the key that gets me to the backyard The gutter where I must have lost my style Someone someone to show me Gold, it's raining gold Touching my soul Rays of light I'm floating upside down Free style variations Don't know don't know how to get down Get my feet my feet back on the ground I've got to find the key that gets me to the threshold The dancehall where I must have lost my style Someone someone to show me Gold it's raining (...)

Entre Verlaine et Rimbaud

C'est entre l'orme et le frêne Que je t'accueille mon ami Autour de nous les samares S'envolent et se replient Nous nous aimions à cette époque Et je t'écoutais, assis au bord des routes Pendu à tes lèvres équivoques Tentant de faire taire les doutes C'est ça : aime-moi, protège et donne confiance ! Tu sais je n'y peux rien de leurs manigances On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans Ils ne cessent de le dire pour rester bienséants Mais ô toi mon aimé, mon amant Je me sens comme entre Verlaine et Rimbaud J'occupe mes nuits en te désirant Tu serais Verlaine et je ferais (...)