Les Chroniques de Valentin

L'effet papillon

C’est étrange comme le geste le plus simple peut provoquer des événements extraordinaires. Il a suffit que tu m’effleures la main. Pour que je découvre les traits de ton visage du bout des doigts. Et que tout s’enchaîne comme une tempête qui n’indique sa venue que par un léger souffle venant de l’est.

Et la tempête s’est déchaînée. Et les doutes sont arrivés et les questionnements. Et je me sens un peu coupable d’avoir été celui qui a chamboulé ta vie, même si j’ai l’impression qu’elle attendait juste qu’un papillon batte des ailes pour te donner le courage de mettre les choses à plat.

Je ne pensais pas un jour accueillir ton souffle chaud contre ma nuque et tes mains froides sur mes hanches. En vérité, après notre première nuit, quand je me suis réveillé le matin j’ai failli te dire que j’avais fait un rêve rigolo, que toi et moi… Puis en quelques secondes j’ai réalisé que nous êtions nus tous les deux, et que je n’avais pas rêvé.

Je ne sais pas trop quoi penser de tout cela. Mais avec toi je me sens bien, simple. Alors je ne me pose pas trop de questions pour le moment. Même si je sais que c’est peine perdue car je ne peux m’en empêcher.

Pour le moment je pense à toi, et je me sens un peu bête.