J'aime pas ce qu'on nous enseigne
J'aime pas comment on s'aime
À coup de bisous volés
D'amour superficiel
Entretien l'intensité
Alors que la flamme a disparu
Je serais pas ta reine
Pour rien au monde
Je veux pas de vos cages
Par habitude, on se tient sage
Par lassitude, dans aucune cage je rentre
Je réinvente
Rien dans mon ventre, qu'un embryon de révolte
Chez vous y'a que les néons qui brillent, nous c'est les voitures en feu
Danser sous le ciel étoilé
Nos désirs brûlent
Foutre le zbeul c'est un petit peu ma passion
Une raison de vivre dans ce monde de merde
Je suis entouré (...)
Dear world
Dear world and everyone in it
From the moment I was born, I remember feeling different
I remember thinking I had a special kind of vision that allowed me to see things that you couldn't see
I don't think I ever felt the same as you felt and...
I'm not exactly angry about it, it just seems that's the way things are
I have to admit that I have spent the majority of my life feeling confused, feeling alien and disconnected
Never quite getting things the way it seems everyone else gets them or understanding things exactly
Dear world
Dear world and everyone in it
It's hard (...)
I live on an island in the sea, a vast blue ocean surrounding me, and the screaming sea gulls are my only companions. How did I get here? I don't know.. was swept ashore a long time ago and the prying seagulls were the only ones to witness how at first I enjoyed to live by myself, with no responsibilities, no troublesome acquaintances, no social insecurities.... life was fine. Life was all fine.
But with increasing frequency I found myself staring at the sea, wondering if there could be someone out there in the blue. And over me, like a disease, came a longing for all these familiar evils (...)
(...)
And I've got a dream with your face in it
That scares me awake
I've put too much on my table
Now I've got too much at stake
And I might let you off easy
Yea I might lead you on
I might wait for you to look for me
And then I might be gone
There's where I've come from and where I'm going
And I am lost in between
I might go out to that phone booth
And leave a veiled invitation on your machine
And you'll stop me, won't you?
If you've heard this one before
Oh the one where I surprise you
By showing up at your front door
Saying, "Let's not ask what next
Or how or why
I'm leaving in the (...)
Le futur proche. Il y a eu une catastrophe. Nous sommes dans un monde post-apocalyptique.
Ce qui reste de l'humanité est condamné à avancer perpétuellement dans une longue ligne, traversant villes et campagnes. Sauf que cette ligne d'une dizaine de mètres de large est un gigantesque marché ambulant. On y trouve des stands (qui avancent aussi), des marchands à la criée, etc. Les étals sont roses, brillants, attirent l'œil, et vendent de tout.
Ce défilé permanent avance sans jamais s'arrêter : les habitations, les gens, les marchands…
Ceux qui s'arrêtent sont poussés sur le (...)
Demain on enterre Kamo. Des suites du Covid-19, après deux mois d'hôpital et trente jours de coma artificiel.
Je me souviendrais de son rire.
De son sourire.
De sa place dans notre grande famille.
Du vide qu'elle y laisse.
De son implication politique.
Et c'est ce souvenir qui nourrit ma tristesse d'hier, ma colère d'aujourd'hui, et qui nourrira ma rage de demain.
Colère contre l'irresponsabilité et l'incompétence organisée des gouvernants. 30.000 morts, dont la plupart auraient pu être évités en suivant des règles simples, déjà édictées et suivies depuis des années. En se (...)
Un quotidien sans aucun sens
Que du creux
Du vide
Du rien
Des mois
Que je n'ai plus rien fait de créatif
Que je ne sais plus rien faire
Et personne à qui parler
Le néant affectif
Une solitude à s'en crever les yeux
Pour pas voir les autres humains dans la rue
Et arrêter enfin de se dire qu'eux ils ont l'air d'avoir
Des amis
Des amours
Des familles
Je suis perpétuellement en train de me noyer
Je n'arrive quasiment plus à sortir la tête de l'eau
Souffler
Respirer
Une seule bouffée d'air frais
C'est déjà trop demander
C'est trop d'énergie à déployer
Je voudrais fuir
Fuir loin
(...)
Une vie à mettre certaines questions de côté
Soit par manque de courage pour en accepter les réponses
Soit par impossibilité d'en trouver
Une vie à revenir sur ce qu'on s'est promis
En souffrant d'être malhonnête
Une vie où le poids du temps se projette
Et où on ne changera pas
Une vie où on a tout choisi sauf soi
Une vie à à masquer ce qu'on est vraiment
Juste pour gagner du temps
Une vie à laisser filer
Car l'apparence est plus forte
Une vie où moins on se voit et mieux on se porte
Une vie où on trouve qu'il faut du courage
Pour s'avouer lâche chaque jour davantage
Une vie (...)
C'est ça
C'est ça que je voulais te dire
Que je ne savais pas exprimer
Pas même penser
Car pas le temps
Pas la liberté
Pas l'envie
Pas le courage
Pas grand chose à dire
Enfin je croyais
C'est ça
Ça qui m'occupait
Qui me chargeait l'esprit
Qui inhibait mes actions
Qui me faisait sentir vide
Inconsistant
Inutile
Ça
C'est l'habitude
De ne plus rien avoir à te dire
De ne plus rien avoir à penser
À ressentir
À vouloir
À éprouver
C'est ça qui manque
Ça
Lancinant
Enivrant
Fatigant
Répétition inlassable
De ce que je voudrais dire
Mais ne sais plus exprimer
Ça
C'est le mot
La (...)
See, I always knew that we were here for more
Than wash the dishes, do the cooking
See, I’m here to speak for everyone
That never got a look in
You know, all the ones who ain’t good-looking
The ones who hate the crooked
Wicked nature of the system
For everyone who knows, fuck it
Just cause we can’t see the bars
Don’t mean we aren't imprisoned
— Sound of Rum, End Times (...)
We were born into blood-soaked cities of industry
Informed of the savagery
The infamy, barbarity of history
Controlled, contrived, and depressed
And attested, and stressed out and vexed
It’s a message we’ve been fed
So we could propagate their system
Of division, inhibition
Viciousness and contradiction
We were suckled on the milk that they soured
Told the future was ours
And then disembowelled and disempowered
We have been disgraced, deafened and deflowered
Our brains brutalized and our defiance devoured
And so now they’re shooting guns and robbing cats
And trying to claw a little
(...)
Il y avait pourtant les nuits
Que nous rêvions sans lendemains
Passées à regarder Paris
Qui se dessinait au fusain
Il y avait aussi le ciel
Tous les jours un peu plus près
Lorsque je me trouvais si belle
Et quand tu me le disais
Toi, tu ne t'en souviens pas
Il y avait tout ça pourtant
Je t'en prie ne me dis pas
Que je suis partie si longtemps
Il y avait pourtant cette chanson
Celle qui disait bien plus que nous
Toutes les mille et unes façons
De dire qu'on s'aimait plus que tout
Il y avait aussi ce mélange
Odeur de tabac et de vin
Qui me revient, qui me démange
Et qui t'allais (...)
Combien de mensonges doit-on supporter ?
Combien de faux-semblants ?
Combien de vérités omises ?
Combien de silences gênés ?
Avant que nous ne réalisions que nous ne sommes que transparence, qu'invisibles au milieu du béton qui coule de nos veines. Lentement. Sans douleur.
Quand est-ce qu'on va se rendre compte que ça ne sert à rien de se lamenter ?
Qu'il est inutile de se révolter !
Que ça ne changera rien !
Jamais !
Nous nous évanouissons à vue d'œil.
Nous perdons toute consistance.
Notre humanité s'effeuille.
Notre volonté s'amenuise.
À la fin, il ne restera rien. Même (...)
Un mot de toi.
Et je me retourne sur ton passage.
Un mot de toi.
Au milieu de la rue.
Un mot de toi.
Et je me mets à nu.
Un mot de toi.
Tout de suite, sans réfléchir.
Un mot de toi.
Et je t'y emmène.
Un mot de toi.
Et je te saute dessus.
Un mot de toi.
Et je pleure comme un gamin.
Un mot de toi.
Et je ne dors plus.
Un mot de toi.
Et je ne pose plus de questions.
Un mot de toi.
Et je ne suis plus moi.
Un mot de toi.
Et je suis perdu.
Un mot de toi.
Et je m'enfuis, peut-être.
Un mot de toi.
Et tout s'arrête.
Un mot de toi.
Juste un seul.
S'il te plaît. (...)
Tu te souviens de nous étudiants ? Je veux dire inscrits. Pour la sécurité sociale et les tarifs réduits. De nos 30 mètres carrés pour 1420 francs. En prime le papier peint pourri qui fout le camp. De ces soirées interminables. Des spaghettis pour dix. Des taches de vin sur le canapé. Je passe le cendrier.
Tu te rappelles la distribution de prospectus ? À l'entrée du parking, promo sur les autoradios. De ces gamins qui démarraient des BM, sans en avoir les clés. Puis d'un signe de la main, dégager.
Qu'est-ce qu'on est cons à 20 ans. C'est clair. Mais quel plaisir on y prend. (...)
I read a book about the self
Said I should get expensive help
Go fix my head create some wealth
Put my neurosis on the shelf
But I don't care for myself
I don't care for myself
I don't care for myself
I don't care
— Placebo, Blue American (...)
C'est la chose la plus compliquée qui soit. Pardonner à ce monde. Sa bêtise. Sa stupidité. Sa cruauté maladive. Sa haine de la différence.
Et pourtant c'est ce que j'essaye de faire.
Avec peu de succès, je dois l'avouer.
Car le monde me hait, et je le hais de plus belle. (...)
They know my weaknesses
You tried them
I get so carried away
You brought me down to earth
I thought we had something precious
Now I know what it's worth
I heard it from my friends
— Depeche Mode, The things you said (...)
Dans le noir et le blanc
Et le gris de la pierre
Du vieux Paris d'antan
Derrière une porte cochère
Elle passait le chiffon
Il y a bien des années
Dans le colimaçon
D'un très vieil escalier
À la pâle lumière
De tous les étages
Comme bonheur et poussière
Ne font pas bon ménage
Des gens de ce couloir
Elle n'avait dans le nombre
Pas l'ombre d'un regard
Ni le regard d'une ombre
En haut de cette prison
De cette cage d'escalier
Là où vivent les pigeons
Sur le dernier palier
Il y avait un garçon
Dans un appartement
Même pas assez grand
Pour y tourner en rond
Ayant par malheur
Le (...)
Mais la question c'est de savoir si on attendait la fin, la délivrance, ou si on attendait que quelqu'un ré-écrive la fin à notre place pour que l'histoire se termine bien.
Mais la vérité c'est que ça ne se termine jamais bien. (...)