Les Chroniques de Valentin

C'est l'amour de l'ombre

C’est l’amour de l’ombre
Qui ressort, qui pénètre
Qui te détruit
Te fait souffrir

Une mélodie qui fait mal
Qu’elle chantonne à ton oreille
Comme pour t’enfoncer
Plus profond encore

La vie devient alors
Qu’une longue litanie
Une mort lente
Une douleur agonisante

C’est l’amour de l’ombre
Qui te transperce de part en part
Comme le dard du frelon
Son venin s’insinue dans tes veines

Et elle est le seul vaccin
Le seul remède
Elle n’en donne qu’à petite dose
Poute maintenir en vie

Tu souffre assez pour être dépendant à elle
Mais pas assez pour perdre tout espoir
Elle contrôle ta douleur
Elle te tient en son sein

T’appelle à l’aide, tu crie
Mais personne ne t’entends
Vous êtes déjà bien loin
Personne ne t’écoute

Elle est le vampire de la nuit
Elle se nourrit de ton flux vital
Elle te vide jusqu’à l’évanouissement
Mais te laisse toujours en vie

Tu la supplie d’arrêter
Tu lui dis que tu fera tout ce qu’elle voudra
Mais c’est déjà trop tard
Tu est déjà entièrement à elle

Et tu te prends à rêver
A des lendemains sans rien
A des jours qui n’en finiraient plus
A en avoir aimé une autre

Passer tes nuits dans ses bras
Epouser ses courbes
Promener ta langue
Sur son flanc

Mais la vipère te rappelle ton sort
Elle te mord à nouveau
Et son venin s’insinue
Et tu oublie…

Ce lit sera ton tombeau.