Les Chroniques de Valentin

Les fantômes de nos nuits

Aux fantômes de nos nuits éternelles
Rappellez-vous ce monde qu’on arpentait
De la pointe des doigts
De ces monts et vallées qu’on effleurait
De l’extrémité de nos ongles

De ces dos qu’on explorait dans l’obscurité
De ces seins qu’on mordillait
De ces ventres où on posait doucement notre tête
De ce souffle contre l’oreille
De ces baisers dans le cou

Je crois que j’ai déjà oublié
Tous mes sens retournés quand tu es prêt de moi

J’ai remisé aux oubliettes
Tous nos pas hésitants, et toutes nos valses

Je suis un coeur à l’abandon
Tu me met l’âme et les sens à l’envers

Ce sont les spectres de nos nuits
Qui nous hantent la vie

Mais c’est sur ton flanc tendre
Que je veux me laisser choir