Jour de chance ?
Hier, vendredi 13. Valentin ne croit pas aux superstitions, à toutes ces bêtises de gamin en mal de frayeurs. Que le vendredi 13 soit symbole de chance ou de malheur, Valentin s’en fout éperdument. Mais pourtant, ce matin du vendredi 13 septembre 2002, Valentin était différent. Non pas qu’il était malade, ou perdu dans ses réflexions, mais il était fatigué. Crevé. A un point qu’il n’aurait pu jamais imaginer. Ce jour-là il mit plus de trente minutes pour réussir à se lever et s’endormit sous la douche quelques minutes plus tard. Bref, la journée était mal partie, très mal partie.nnComme toute mauvaise journée, celle-ci commençait par un cours de sport. Deux très longues heures de sport. Trop longues. Valentin déteste le sport plus que quiconque. Même s’il n’arrive pas à donner de bonne raison pour haïr à ce point le sport, il sait qu’il hait le sport. En fait il ne hait que le sport en milieu scolaire, parce qu’il adore certains sports comme l’escalade. Ce qu’il hait par dessu tout c’est le principe de compétition. Mais bon, il fait avec, il faut bien avoir des bonnes notes. Alors Valentin fait du sport quand même, mais sans forcer, juste pour voir.nnMais cette journée du 13 septembre lui réservait aussi de très bonnes surprises. La première étant une heure de discussion très intéressante avec Julie, une fille de sa classe qui ressemble un peu à une poupée barbie. Encore une preuve que les apparences sont trompeuses. Julie était très cultivée et sa discussion était fort intéressante. En plus elle est jolie…