Les Chroniques de Valentin

J'ai pris la solitude comme habitude

J’ai pris la solitude comme habitude
Une amie qui la nuit me voit nu
La couronne et le linceul de la dernière heure
Rangés dans le tiroir de la commode
Je m’accommode à tes airs de fête
Et au déluge d’éloges du balcon d’en face
Mais mon amie la nuit n’est pas d’accord
Et me lâche au petit matin
Nu, nu, je suis personne en personne
Ami tu m’aimes quand je suis nu

(Miro, Nu (extrait), Le vainqueur jaloux, 2007)