Les Chroniques de Valentin

Que tout est noir

Quand on est tellement seul que même la solitude
Vous semble être une amie dont on se passerait
Celle qui fut toujours là depuis le premier souffle
Qui depuis ce jour-là ne veut plus vous quitter
Quand vous ne savez plus qu’un jour vous saviez rire
Quand le mal a choisi votre âme pour empire
Quand tous les romantiques et les tristes du monde
Ont choisi votre coeur pour se mettre à pleurer

Comment te dire
Que tout est noir
Comment j’ai peur
Comment j’ai froid
Comment te dire
Quand t’es pas là
Que moi sans toi
Ça ne veut rien dire
Comment te dire, dis-moi
Comment te dire
Que moi sans toi
C’est comme un rire
Qui trouve pas
Vers où mourir

(Saez, Que tout est noir, Varsovie, 2008)