Les Chroniques de Valentin

Et les beautés ? Qu'elles crèvent toutes !

Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend
De remettre ma tête dans la gueule de serpent,
De me laisser encore crucifier le coeur
Pour un jolie sourire au parfum de leur fleur.
Marguerite ou Tulipe et de Rose à Lila
Tu sais l’ami pour moi elles ont tout ici-bas
Quand elles vous montrent ciel, qu’elles vous disent qu’elles vous aiment,
Elles ont toutes pour moi
L’odeur de chrysanthèmes.
Adieu les gentilles
Adieu les j’en pleure,
Adieu les maudites qui ont pris ma lueur,
Qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis le tiens contre le chant de cygne !
Et les beautés ?
Qu’elles crèvent
Toutes ! J’en peux plus de ces jeux qui nous tuent,
J’en ai marre de ce coeur mon dieu qui ne bat plus,
Et qui toujours s’incline aux pieds de fausses blondes
Qui nous mènent à la cime,
Qui nous traînent à la tombe.

(Saez, Putains vous m’aurez plus, Paris, 2008)