Les Chroniques de Valentin

Super-héros

Il est des regards qui vous transforment en superhéros. Tout d’un coup vous êtes invincibles.

Ca y est vous sentez la cape voler sur vos épaules. Et là vous vous rappellez l’image de Superman, les cheveux dans le vent et le slip porté par dessus le pantalon. Quel manque de classe. Vous essayez de vous débarasser de cette horrible image en vous répétant que vous n’êtes qu’une personne normale. Et enfin vous découvrez la splendeur des héros avec Brad Majors en porte-jaretelle, blessé, rempant, à terre, dans la brume, dans une des plus belles images du cinéma. Et qui chante, comme un ange déchu dans les brouillards de l’enfer.

I’ve done a lot
God knows I’ve tried
To find the truth
I’ve even lied
But all I know
Is down inside I’m bleeding

Puis Janet Weiss reprends, titubante.

And super heroes
Come to feast
To taste the flesh
Not yet deceased
And all I know
Is still the beast is feeding

Et le narrateur, magistralement, conclue l’histoire…

And crawling on the planet’s face
Some insects called the human race
Lost in time, and lost in space
And meaning. Meaning…