Catacombes 1: La naissance
Je me permet ici de recopier la fin du journal intime des catacombes, un des plus beau texte qu’il m’ait été donné de lire, merci à son auteur et bonne route.
(...) Dans ces derniers jours, au bord des grandes eaux, que celui qui a des oreilles écoute.
Ils évoquent que tout est désolation, pétri de pollution et de pauvreté. Ils disent qu’ils ne peuvent rien faire pour changer le monde, ils sont une goutte d’eau dans un océan d’acide, ils sont plongés dans un carcan d’obligations. Ils haïssent leurs parents de leur propre naissance. Le monde n’est que souffrance.
Soyez votre propre lumière.
Non pas pour éclairer d’un grand jour le vide de vos coeurs meurtris.
Donnez la clarté aux autres, vos amis peut-être, mais surtout tous ces gens que vous ne connaissez pas précisément, les inconnus du quotidien.
Donner un éclat de lumière n’est pas une affaire de calcul.
C’est un geste ininterrompu, c’est un acte qui ne se pense pas, automatique comme peut l'être la respiration.
(...) Vous ne pouvez changer le monde. Il est écrit que cela devait finir ainsi, dans un chaos si omniprésent qu’il en devient difficile de trouver tout aboutissement.
Les animaux broyés sur les bords d’autoroutes et les mégalopolis
tentaculaires remplies de cris anonymes.
N’ayez pas peur de ces ténèbres, même si elles ont l’air terrifiantes.
Vous ne pouvez changer le monde mais vous pouvez changer votre monde.
Ils parlent de profit et de rentabilité. Cela vous est un peu étranger. Ne vous en faites pas. Cela touche à votre intellect mais pas à votre coeur.
La lumière est dans le coeur. C’est pour cela que l’on dit que l’amour est une histoire de coeur.
L’amour est lumineux.
Donner sans compter est une part de lumière. Donner, c’est se libérer de l’important comme du capharnaüm. C’est ouvrir de grands espaces, débloquer des portes et des fenêtres pour que rentrent les rayons du soleil. Ca fait un grand coup de vent et il fait bon respirer.
Regretter sa naissance n’a pas de sens. Faits plutôt en sorte de ne rien avoir à regretter à votre mort.
Il n’y a que la vie qui se risque.
Osez l’audacieux, donner la clarté dans les ténèbres poisseuses. C’est un risque, on vous désignera dédaigneusement c omme étant un original.
Peu sont ceux qui respirent la bonté de nos jours.
N’ayez pas peur de perdre ce que les hommes vous donnent. (...) Les hommes ne donnent pas, ils comptent.
Au lieu des lamentations stériles, écartez vous du monde et faites de votre naissance un atout.