Les Chroniques de Valentin

Fume, parfume, infâme

Tu est si beau quand tu ne me tue pas.
Tu est si beau quand tu ne te fait pas de mal.
Tu est si beau quand tu ne fume pas.

Y’avait Placebo qui chantait "Please don’t die", c’est tout ce que j’ai envie de dire aux gens que j’aime et qui fument.

Le tabac est de plus en plus un problème pour moi et mes relations avec les fumeurs. J’en ai marre qu’on me fume sous le nez. De respirer cette odeur de merde. De sortir en bar avec des ami-e-s et de revenir avec les vêtements imbibés de cette putain d’odeur, savoir que ça ne partira pas avant plusieurs jours. Imaginer l’effet qu'à pu avoir toute cette fumée sur mon corps. Sentir ma gorge qui pique. Quelque chose de malsain s’est infiltré. J’essaye de plus en plus m'éloigner des fumeurs, pourtant je peux difficilement faire un trait sur mes ami-e-s et amours. Je suis divisé. Ca m'énerve. Et je m’autocensure. Ca faisait longtemps…

L’autre jour, un ami est passé chez moi. Il m’as dit "je peux descendre en bas, dehors, pour aller fumer?". Il n’a pas demandé à fumer dans mon appartement. Pas à la fenêtre. N’as pas eu ce ton dans la voix qui donne l’impression qu’on est en tort, que "désolé d’exister, d'être non fumeur et de ne pas vouloir qu’on pollue mon espace vital". C’est la première fois que j’ai senti le respect d’un fumeur pour un non-fumeur. La première fois. Ca m’a vraiment fait plaisir. Merci.