Les Chroniques de Valentin

La belle histoire

Ce matin Valentin est arrivé au lycéen comme tous les lundi. Sauf que ce matin Léa ne l’attendait pas dans le hall. Il l’a croisée dans un couloir et lui a fait la bise. Ensuite il est allé en cours avec Julie. Fallait faire le contrôle d’anglais auquel il avait échappé vendredi. Pfff… Après il est allé manger avec Julie et Léa. Il tirait une gueule de 3 mètres de long. Forcément, manger avec quelqu’un qu’on aime sans pouvoir le dire et en sachant que cette personne ne veut plus de vous monentanément, ça remonte pas le moral. Après il a envoyé un message à Léa lui disant que de toutes façons il connaissait déjà sa décision et que c'était mieux comme ça. Rectification quelques minutes plus tard, il lui envoie un message lui disant qu’il est trop impatient et qu’il est désolé.

Valentin ne sait plus à quoi se fier. Il est déstabilisé par l’attitude de Léa. Il a du mal à la comprendre. Elle dit qu’elle a besoin de temps, de réfléchir… Mais Valentin a peur qu’au bout de ce temps elle ne veule plus de lui, alors il aura espéré pour rien… Cet après-midi, Valentin a discuté avec Romain qui lui a discuté avec Léa pendant deux heures aujourd’hui il a dit qu’il fallait que Valentin attende, qu’elle avait besoin de temps. Il lui a aussi dit que ça pouvait durer au moins deux semaines. Deux semaines ! Deux semaines ! Mais il ne se rend pas compte lui ! Deux semaines c’est énorme ! C’est insupportable ! C’est horrible ! Valentin survivra-t-il ? Hum… Difficile à dire, il dépérit à vue d’oeil. Mais bon c’est de sa faute, il n’a qu'à être un peu patient.

«J’habitais de ce côté-ci, toi tu logeais de l’autre de l’autre côté
De la Loire, à quelques encablures.
Sur quelques ponts perdus, j’aurais aimé te rencontrer
Toi tu disais "mieux vaut nous séparer"

Et c’est chacun depuis sa rive
Nageant, marchant à la dérive
De l’aube à l’aube, en vis à vis
Par l’eau séparés
Et c’est chacun à la dérive
Nageant, marchant le long des rives
Nous finirons par nous retrouver

Aujourd’hui notre amour vole
Au-dessus d’un volcan éteint
Et je t’embrasse en enjambant la Loire.»
Les Acrobates