Pouf pouf, je ne suis pas intolérant envers la religion chrétienne mais envers la doctrine catholique (oui le catholicisme n’est pas une religion).
D’ailleurs je prends mon dictionnaire, à catholicisme il me dit "Ensemble de la doctrine, des institutions et des pratiques de l’Eglise catholique romaine", il n’est nulle part fait mention de religion. Mais on parle ici de "doctrine", d’institutions et de pratiques.
Bon je reprends mon dico, à "Endoctriner" et il me dit "Gagner à ses idées, à ses opinions". N’est-ce pas le but de l’Eglise catholique ? A travers le catéchisme et ses diverses pratiques ? De convaincre ceux qui croient en la religion chrétienne de les initier à la doctrine de l’Eglise catholique ?
Je ne crois pas m’être trompé en parlant d’endoctrinement, car c’est bel et bien le cas.
Pour le mot de secte, je me reporte encore à mon dictionnaire (qui est un dico tout à fait ordinaire, c’est le Petit Larousse illustré) qui me dit "n.m. (lat. secta; de sequi, suivre). Groupe animé par une idéologie doctrinaire". Je ne crois pas être dans le faux, de même la racine du mot venant de "suivre" je pense bel et bien que l’Eglise catholique (qui n’est toujours pas une religion) est une secte, en tout cas d’un point de vue sémantique.
Ainsi, si je suis la définition des mots que j’ai utilisé, je suis pas vraiment dans l’intolérance à mon sens… Mais effectivement je suis intolérant si pour toi être intolérant c’est refuser qu’une secte profite de son pouvoir, de sa richesse et de son étendue historique pour développer l’intolérance, l’homophobie, la castration des désirs sexuels et imposer diverses autres stupidités chez des gamins (et des plus grands) qui n’ont rien demandé. J’appelle ça de l’endoctrinement oui, et même du totalitarisme. Si c’est ça être intolérant, de refuser un abus de pouvoir pour mettre des idées pré-formatées dans la tête des gamins par une caste d’arriérés, alors je suis fier d’être intolérant.
« Pour fabriquer des adultes soumis, il faut réprimer dès l’enfance la vie, l’autonomie, l’amour, qui agitent les petits d’hommes. » (Claude Guillon et Yves Le Bonniec, Ni Vieux ni maîtres)