Où valentin est-il caché ? Au coin d’une rue à observer les hommes pressés, les femmes aimées. A un arrêt de bus à regarder passer les bus et le temps en attendant son bus, celui qui s’envolera loin d’ici, loin de ce monde fou où les hommes s’entretuent. loin de cette violence et de tous ces gens qui vont travailler sans savoir pourquoi.

quand au coin de tête où il prend racine c’est un coin de tête de chacun d’entre nous, chacun d’entre vous. non pas qu’il prétende représenter tout le monde mais que ce qui le fait le plus rêver c’est de regarder les gens dans la rue, leurs visages, leur expression, comment ils s’habillent, comment ils marchent, et d’essayer de lire dans leur apparence quelle est leur personnalité. c’est la plus belle chose qu’il peux voir ici bas.

comme tout le monde vourdait avoir cette meme vision.elle aussi regarde dehors..parce que dedans c pas bien bo.elle s’imagine un reve, un monde.trop de reve.trop de deception.toi l’auteur comen arrive tu a prendre ce recul?
desolé pour benoit.desolé que les fenetres s’ouvrent si facilement, desolé qu’il y ait des murs, désolé qu’il y ait cet ordre.desolé qu’il y ait une vie rebarbatif.naitre vivre aimer detester etre et avoir, puis mourir, avant ou apres ces étapes.bien trop tot mais bien trop tard.

il n’y a pas de recul, juste des avancées. de la musique, une image dans la tête et c’est parti, c’est incontrôlable. Tantôt quelques lignes, tantôt plusieurs pages. L’inspiration ne se commande pas, elle est intuitive.

Personne ne doit être désolé. Les gens désolés n’avancent pas à grand chose. On avance en pensant à tout ce qui est beau, à tout ce qui rattache encore notre paquebot en dérive au vieux port. La tempête fait rage mais les amarres tiennent bon car le capitaine le veut. La volonté est tout. La résignation est le plus bête des suicides.

alors je ne suis plus desole, je suis...bien.merci pour cette description de la neige. une pureté tout simplement.