Les Chroniques de Valentin

Coup de vent

Comme un voleur
Je m’enfuis
Je la laisse nue
Dans un lit qui n’est pas le mien
C’est la brise du matin
Un peu fraîche, un peu froide
Qui la caresse
Pendant que je tourne la poignée
Et pars sans me retourner
Une nuit si longue
Que je ne me souviens plus quel jour c’était
Une petite lueur d’enfer
Dans ses yeux
Et je me suis enflammé
Je suis le briquet, la flamme, l’allumette
Des monstres de la nuit
Nous avons dépassé
Dans la rue nous avons fuis
Au loin c’est l’église qui sonne
Minuit ou une autre heure
Au final c’est pareil
Depuis que mon esprit est devenu vide
Je crois que j’ai perdu un chapitre ou deux
Et y’a ce mec avec son saxo dans la rue
Et je chante
Ooooh ohhhh ohhh
Ne me blâme pas
Je suis le plus pauvre des hommes
Celui qui n’a rien
Mais vis de tout
Tu marche à côté de moi
Mais je ne suis pas là
Je peux regarder le foot
Ou boire une bière
Je n’existe pas pour autant
Et je ne suis pas plus utile
Ooooh ohhh ohhh
Je suis là et j’attends
Je ne sais plus trop quoi
Je regarde le mur
Il ressemble à moi
Je pose ma main dessus
Et rien ne se passe
Les fils maudits
D’une première fois monstrueuse
Feraient mieux de rester morts
Même si on a perdu leurs corps
Je ne dépends de rien
Et cette maison me parle
Quand donc cette histoire de ville a commencée ?
Elle ne m’as pas laissé le choix
Elle était comme les autres
Je crois que je suis amoureux
...
Ohhhh ohhh ohhh
I’m helpless
Helplessly falling in love