Il me faudrait pouvoir retrouver le chemin des mots. Et le chemin de ma vie également. Pouvoir à nouveau faire couler les phrases comme le sang sur le papier blanc. Titiller doucement la plume comme le sexe de mon amante. Trouver la voie qui fait que, le comment du pourquoi, la manière de faire… Mais non rien n’y fait les mots sont à nouveau étrangers pour moi. Alors que c’est peut-être le moment ou j’en aurais le plus besoin.

Les mots trottent et tournent et s’élancent dans ma tête sans jamais arriver à se poser. C’est l’effet métro parisien. Tout reste en sous-sol, ça bouge beaucoup mais il en ressort pas grand chose.