Les Chroniques de Valentin

Le drame shakespearien

La tête grosse comme un enclume tout tourne autour de moi.

Son message. Un peu le drame Shakespearien.

Je comprends pas.

C’est quoi l’important ?

Ya l’arbre qui s’imprime dans mon oeil. Couleurs de crépuscule.

Y’a des jours on souffre tellement qu’on est impassible. Comme si plus rien n’avait de goût ou d’odeur. Comme si le monde était inutile. Comme si on ne cessait d’avancer dans le coton. Tout se brouille.

Rien ne s’éclaire.

Heureusement, la vie est belle il paraît.

Alors on pense à tout ce qui nous fait sourire. Les ami-e-s, les amours, tout ceux qui ne m’oublient pas, ceux à qui je pense, ceux qui sont importants pour moi.

Alors sourire. Je ne devrais pas. Il paraît que c’est pas bien. Mais sourire quand même. Parce que la vie c’est demain, pas hier. Parce que ce qui compte c’est d’avancer.

La vie est belle, un peu moins pour moi aujourd’hui, mais ça ira mieux demain, demain…

Alors je me prépare un bol de lait chaud, je prends quelques Efferalgan pour la tête, je met un film et je vis. Parce que rien ni personne ne m’empêchera de vivre.

La beauté elle est dans le ciel du crépuscule, parce qu’on sais que l’aube du lendemain matin sera plus belle encore.