Les Chroniques de Valentin

Et dire...

Et dire que tu me demandais encore il n’y a pas si longtemps pourquoi j’avais toujours peur de me retrouver seul. C’est toi qui viens d’écrire la réponse. C’est pour ça que j’ai peur de me retrouver seul. Parce que je me retrouve seul. Parce que des gens on coupé les ponts avec moi du jour au lendemain. Au nom de diverses raisons obscures, dans la plus complète absurdité, sans aucune réponse concrète et sensée pour moi. Et c’est ce que tu fait maintenant.

Ca sert à rien d’aimer et de construire des sentiments, des relations avec les autres. Y’aura toujours un moment ou ils vous laisseront tomber comme ça. Comme si j’étais jetable. Y’a les appareils photos jetables. Moi je suis un homme jetable. C’est comme ça. Il doit y avoir marqué une date limite de consommation sur mon front, c’est pas possible autrement. "C’est finit", "Adieu". Ces mots je les ai trop entendus.

Elle me parlait d’amour, de fidélité, de romantisme. Et voilà que c’est moi qui ai le sentiment d’être trahi. Parce que je croyais pouvoir lui faire confiance. Je croyais construire une relation solide. Quelque chose qui dure. Qui sois fort et positif. En fait tout cela n’était que du vent ? Ai-je été berné encore une fois ? Je me rappelle d’un livre où il était marqué que le romantisme n’était qu’une immense bulle d’air qui finit toujours par éclater pour laisser place au vide. Ainsi c’est ça ? Je ne vaux rien ? Je suis jetable ? J’essaye de construire quelque chose de fort, j’espèrais très fort passer beaucoup plus de temps avec elle. Oui je commençais à croire en nous, en notre relation, dans quelque chose d’adulte, de vrai. Finalement ça retombe comme un soufflé. Je suis triste, déçu et blasé. J’ai l’impression de faire partie du décor. Qu’on ne m’aime pas, qu’on aime une image, mais ce n’est pas moi. On a l’impression de m’aimer, mais on n’aime que le romantisme. Et puis c’est finit, adieu, et bla bla bla. Et on a de bonnes raisons toutes trouvées pour justifier, justifier… Justifier quoi d’abord ? De vouloir couper les ponts, d’effacer une personne comme ça. Oh oui c’est tellement plus facile. Tiens plutôt que de discuter et chercher des solutions. Voilà une solution toute trouvée paf un coup d’effaceur, tiens hop on se voit plus je t’oublie et je peux recommencer la même chose avec un autre. C’est tellement facile. Au fond mon polyamour n’est qu’un prétexte je crois.