Les Chroniques de Valentin

Mue

Changer de peau, un peu comme changer de vie. Se faire un peu plus discret. Se dévoiler, se mettre à nu. Quotidiennement. Par plaisir. Par besoin. Devant des inconnus et des proches. Se livrer sans retenue. Mais parfois ne rien dire. Ne rien vouloir leur révéler.

Changer de peau, muer, un peu comme un serpent. Se faufiler insidieusement dans le sable fertile de l’imagination. Osciller entre le soleil et la nuit.

Changer de peau, c’est un peu comme évoluer. Ou régresser. Changer. Se remettre en question. Prendre le temps de construire sa nouvelle peau.

S’approprier son image. Apprendre à s’aimer. L’enjeu de toute une vie.