Les Chroniques de Valentin

Heureusement triste

J’ai l’espoir au bout des larmes
De quoi noyer quelques chagrins
De quoi s’oublier dans le vin
Et de laisser tomber nos armes

Comme c’est joli
Des yeux qui pleurent
Comme c’est beau
Ces yeux qui meurent

Nous nous sommes embrassés
Juste le temps de nous oublier

Pas vraiments bavards
Dans nos paroles on était avares
On se couchait toujours trop tard

Y’a des sonorités qui s’envolent
Des élans lyriques incontrôlables
Ceux-la même qui nous ont fait défaut

Je croyais ne jamais oublier la douceur de tes lèvres
Tu croyais ne jamais perdre cette étincelle dans tes yeux

Finalement, on ne s'était peut-être pas trompés
Quand je t’aime ce n’est jamais à moitié
Submergé de sentiments je t’offre tout ce que je ressens
Mon coeur ne se balaye pas d’un coup de vent

Regarde-moi dans les yeux tu verra si je mens Si tes yeux sont fuyants on ne sera jamais deux Regarde-moi dans les yeux tu verra en dedans Que j’ai toujours pensé qu’on pouvait être amants Regarde-moi dans les yeux tu verra en dedans Que je ne pleure pas vraiment que tout ça n’est qu’un jeu

(avec des morceaux de Cornu, le Bar)