Les Chroniques de Valentin

Je n'irai jamais travailler

J’aime tellement mon lit
Que j’y passe toutes mes après-midi

Sous mon oreiller des vestiges de fêtes passées
Des boules de vieux papier, des plumes décolorées

Je n’ai jamais eu l’envie particulière de me lever au chant des oiseaux
Et encore moins d’aller travailler
Je me vois mal passer mes journées dans une usine de surgelés
A mélanger des casseroles de purée

J’aime tellement mon lit
Que j’y passe toutes mes après-midi

Sous mon oreiller ma tête écrasée,
Mon corps emmitouflé ne laisse passer que mes pieds

Un jour un crétin m’a dit
L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
Et pourquoi pas ceux qui ont des poils dans le dos

Je n’irai jamais travailler

J’aime tellement mon lit
Que j’y passe toutes mes après-midi

(Arolde, Je n’irai jamais travailler, chanson à télécharger en MP3, Site Officiel)