Les Chroniques de Valentin

Matin blanc.

Je me réveille difficilement avec l’impression d’avoir avalé des clous dans la gorge. Il est dix heures et quart. Je sors un peu la tête de sous les couettes. Il fait froid dans la chambre. Le fonctionnement du chauffage est assez aléatoire ces derniers jours, expliquant probablement l’arrivée des clous dans ma gorge. Pas envie de sortir de sous mon lit. Je m’aperçoit que je devrais être en cours depuis deux heures et quart. Je réfléchit quelques secondes et me rappelle vaguement m'être fait réveiller à six heures par le son du réveil que j’ai tout de suite envoyé balader. Je me suis visiblement rendormi directement. Tant pis, je n’irais pas en cours ce matin. De toutes manières je n’ai plus envie d’y aller en ce moment. Trop de fatigue, trop peu de temps…

Je finit par me lever, fait un tour aux toilettes, me prépare un thé au citron bien chaud, avale quelques gâteaux qui traînaient sur la table et m’assieds devant mon ordi. Je regarde un peu mes mails. Mouais pas mal de pubs, pas vraiment de mails perso. Je lance mon client de messagerie instantanée, tout le monde est absent ou dort à cette heure-ci. J’allume la télé et lance un dvd fraîchement pris chez un copain. Je retourne sous mes couettes, la tasse de thé à la main, commençant à savourer le film.

Midi et demi. Je me lève pour aller me doucher. J’ouvre les rideaux. Tout est blanc dehors. Même le ciel. Beau, pur. Je lance un peu de musique. Le son électro-rock de SoldOut se déchaîne. Et la voix commence à chanter I don’t want to have sex with you. C’est marrant, ça ressemble à Robots In Disguise, ou plutôt à Fischerspooner. J’aime bien.

Il a neigé dehors, tout est blanc. J’aime le matin, surtout quand il est blanc.