Les Chroniques de Valentin

This is not the end...

Valentin est heureux. Il chantonne «This is not the end, my friend. This not the real end» dans sa tête. Finalement ce n’est pas fini avec Léa. Il le savait, il le pressentait… Mais la journée d’aujourd’hui n’a pas été de tout repos…

Ce matin, Valentin arrive au lycée comme tous les matins. Boujour à truc, à bidule… Pas de Léa en vue. Valentin sourit en pensant qu’il l’a peut-être fait disparaître de la vie réelle rien qu’en y pensant… Mais non, la voilà qui arrive. «Tiens», elle lui donne une lettre et le médaillon que Valentin lui avait donné. Elle repart, aussi froidement, sans un bonjour ni un adieu.

Valentin commence à lire la lettre. Elle parle de lui. Fallait s’y attendre. Léa critique le fait qu’il lui ai donné la lettre hier en la cachant dans un mot de Julie. Comme si c'était facile de lui dire ça. Comme si Valentin ne tremblait pas déjà assez quand il lui as remis cette lettre. Enfin bref, comme l'écrit Léa cette lettre est écrite n’importe comment et Valentin espère que ce qui y est écrit est aussi le fruit de la colère de Léa.

Ainsi elle avoue qu’elle doute de l’amour de Valentin depuis la première seconde qu’ils sont ensembles. Merci, très sympa, paf dans la gueule, un coup de couteau dans le coeur. La lettre continue comme ça, avec des «Oublie-moi, oublie tout», ou encore des «je ne peux apporter que du malheur, je n’ai pas le droit d'être heureuse», bref, de coup de couteau à coup de machette, le coeur de Valentin serait actuellement en lambeau s’il n’y avait pas ce petit truc qui lui fait penser que ce n’est pas sincère. Cette phrase, inscrite sur un bout de la feuille : «Et je relis les choses que j’ai écrit quand j'étais en colère et c’est trop con». Valentin n’y crois pas à cette lettre. Heureusement.

Mais la journée réservait encore quelques surprises à Valentin. A onze heures dix huit, Valentin a reçut ce message de Léa : «Je suis désolée et j’arrive pas à me dire que c’est fini et que je te parlerais plus jamais. Pardon, pardon». Valentin avait vu juste, il savait que ça ne finirait pas comme ça. Ce soir le message de Léa finissait par «Je t’aime et j’ai honte d’avoir été aussi conne». Ce n’est pas fini. Valentin sourit. Il sourit, comme depuis la première minute de cette journée qu’il considèrera plus tard comme la plus belle de toute sa vie sûrement.