Les Chroniques de Valentin

Répands le vin de ce calice, et tu es libre.

Et je sentais la vie monter en moi comme un lac intérieur qui s’enfle et qui déborde ; mon sang battait avec force dans mes artères ; ma jeunesse, si longtemps comprimée, éclatait tout d’un coup comme l’aloès qui met cent ans à fleurir et qui éclôt avec un coup de tonnerre.

(Théophile Gautier, La morte amoureuse, 1836)