Entre toi et moi
Ce n’est pas toi qui m’as redonné l’envie d’écrire. L’envie de changer. Le désir de voyager. La fureur de vivre.
Ce n’est pas pour toi que j’ai vu à nouveau le monde à ma façon.
Ce n’est pas pour toi que ma vie va poursuivre sa voie.
Ce n’est pas pour toi que j’ai écrit des chroniques d’Adélaïde.
C’est pour moi. Pour mon plaisir. Pour mon égoïsme.
Ce n’est pas pour toi. C’est pour ce sentiment soudain d’être amoureux, enfin, à nouveau. Ce sentiment d’être libre, que demain n’est pas à craindre. Cette brise qui me souffle de m’envoler. C’est elle qui me fait écrire, qui m’anime comme un pantin qui retrouverait soudain son manipulateur.
C’est toi qui a refait naître ce souffle. Mais c’est moi qui dois le garder, avec ou sans toi, je dois le garder car il fait partie de moi mais il ne devrait pas avoir besoin de toi.