Les Chroniques de Valentin

Il y'avait pourtant — Le chien d'en face

Il y avait pourtant les nuits
Que nous rêvions sans lendemains
Passées à regarder Paris
Qui se dessinait au fusain

Il y avait aussi le ciel
Tous les jours un peu plus près
Lorsque je me trouvais si belle
Et quand tu me le disais

Toi, tu ne t’en souviens pas
Il y avait tout ça pourtant
Je t’en prie ne me dis pas
Que je suis partie si longtemps

Il y avait pourtant cette chanson
Celle qui disait bien plus que nous
Toutes les mille et unes façons
De dire qu’on s’aimait plus que tout

Il y avait aussi ce mélange
Odeur de tabac et de vin
Qui me revient, qui me démange
Et qui t’allais comme un parfum

Toi, tu ne t’en souviens pas
Il y avait tout ça pourtant
Je t’en prie ne me dis pas
Que je suis partie si longtemps

Il y avait pourtant cette rue
Où tu m’a vu disparaître
Je marchais et il avait plu
Tu devais être à la fenêtre

Toi, tu ne t’en souviens pas
Il y avait tout ça pourtant
Je t’en prie ne me dis pas
Que je suis partie si longtemps

Toi, tu ne t’en souviens pas
Il y avait tout ça pourtant
Je t’en prie ne me dis pas
Que je suis partie si longtemps

(Il y’avait pourtant — Le chien d’en face, album « Temps d’hommes »)