Les Chroniques de Valentin

Dans les murmures, de ma mémoire

Dans les murmures, de ma mémoire, je revois les âmes qui dansent sur le fil acéré de l’oubli.

Des espoirs. Des envies. Des rêves. Je pensais à mes projets. À tes projets. Des idées qui mènent loin. Où face à des murs. Sans pouvoir rien prévoir. Rien prédire. Car si l’intention est possible, le résultat lui n’est qu’une longue suite d’incertitudes. Et c’est la peur au bide qu’on avance, côte-à-côte mais seuls dans notre odyssée. Parfois, je ne sais pas ce qui nous rassemble. Je me demande ce que l’on fait ensemble. Je me sens si petit, si insignifiant. Je n’ai ni culture, ni raffinement, ni talent. Tout ce que j’ai c’est la facilité de la prétention. Dès que tu grattes un peu la peinture. Tu vois que ce n’est pas moi. Je ne suis qu’une illusion, un faux médiocre. Et toi tu es tellement. Plus que ça. Plus que moi. Et pourtant tu ne le vois pas.

Je ne me plains pas. Je constate, simplement.